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Santé et qualité de vie

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SANTÉ

Au courant de sa jeune histoire, la Ville de Sainte-Julie n’est pas épargnée par les maladies infectieuses qui sévissent dans la province.

En juillet 1854, huit personnes meurent de choléra à Sainte-Julie.

Le 1er avril 1895, une plainte est déposée au Bureau d’hygiène de Montréal au sujet de la fièvre scarlatine qui sévit dans la paroisse de Sainte-Julie.

Sept ans plus tard, le 15 février 1902, une communication est faite au conseil municipal incluant :

- des instructions envoyées aux municipalités menacées par la variole ;

- un rappel de la loi d'hygiène publique ;

- des règlements du Conseil d'hygiène provinciale ;

- et un bulletin sanitaire de la province de Québec.


Le 19 février 1902, Jean-Louis Léonard et Hormidas Guimond, conseillers, sont autorisés par le Conseil à louer une maison qui servira de refuge pour recevoir les variolés nécessiteux (c'est-à-dire ceux qui ne pourront vivre par eux-mêmes), à louer également les lits et meubles nécessaires, à nommer les gardiens qu'il faudra, et à acheter et fournir la nourriture nécessaire.

En 1914 et 1917, la picote (varicelle) sévit dans la municipalité.

Le 18 octobre 1942, le curé annonce que les membres de l’Unité sanitaire passeront dans les écoles de la paroisse dans la semaine pour immuniser les enfants contre la diphtérie.

Le 5 août 1951, le curé annonce que la Ligue antituberculeuse viendra dans la paroisse le 7 août pour faire passer gratuitement une radiographie des poumons à tous les paroissiens des deux sexes de plus de 14 ans. 

Le 24 juillet 1962, de 19 h à 21 h, une séance de vaccination obligatoire contre la polio pour tous (bébés, enfants, adolescents et adultes) est organisée dans la municipalité.

En 2020-2021, la pandémie de COVID-19 force le confinement des citoyens et la fermeture des bâtiments municipaux. 

BUREAU LOCAL DE SANTÉ

Le 7 décembre 1885, les règlements du Bureau central de santé, publiés dans la Gazette officielle du Québec, le 7 novembre 1885, sont lus au conseil municipal. Le constat suivant est alors fait : « Attendu qu'il n'y a aucun besoin de créer un Bureau local de santé dans la paroisse, il est résolu d'attendre que le besoin s'en fasse sentir. »

Un an plus tard, le 3 mai 1886, la décision est finalement prise d’ouvrir un Bureau local de santé dans la paroisse. 

Le 24 août 1888, la Ville de Sainte-Julie voit la formation du Conseil local d'hygiène, composé d’Hector Brosseau, écuyer, de Narcisse Gauthier, cultivateur, et de Cléophas Narbonne, marchand, tous citoyens de la municipalité. Par la suite, d'autres nominations suivirent le 10 septembre 1892 et le 4 avril 1893.

AQUEDUC

Le 1er mai 1905, un règlement accorde à Alexis Chicoine fils, fabricant de beurre de Sainte-Julie, le privilège de poser des tuyaux d’aqueduc pour approvisionnement d'eau. Ce privilège exclusif lui est accordé pour une période de 20 ans.

C’est donc le tout premier réseau d’aqueduc privé qui voit le jour à Sainte-Julie avec l’adoption de ce règlement. Une naissance qui ne se fit toutefois pas sans encombre…

Le 3 mai 1909, le secrétaire-trésorier donne communication d'une lettre d'Alexis Chicoine à propos de ses difficultés concernant l'aqueduc. Et le conseil d’exposer alors respectueusement à la Compagnie du Mont-Bruno, comté de Chambly, ce qui suit : « Attendu que depuis deux ans, M. Chicoine ayant en vue d'approvisionner d'eau le village de Sainte-Julie, a installé des tuyaux d'aqueduc, a creusé des puits artésiens, posé des roues d'air, érigé des bassins et a tenté par divers moyens d’utiliser les quelques sources naturelles qui se sont trouvées sur son parcours de Saint-Bruno à Sainte-Julie ; attendu que toutes ces tentatives et tous ces moyens n'ont pas donné à M. Chicoine non plus qu'au public, un succès satisfaisant ; attendu surtout que l'eau des puits artésiens contient trop de soda ; attendu que M. Chicoine a fait de grandes dépenses, lesquelles sont maintenant considérées inutiles et infructueuses ; attendu qu'en outre, le public n'a ici que l'eau des puits en pierre et que cette eau est très dure, le conseil appuie humblement la demande que fait M. Chicoine de prendre de l'eau dans le « lac rond » de la montagne. Et le conseil allègue que la Compagnie du Mont Saint-Bruno, en accordant cette faveur spéciale, aidera à l'utilité publique d'une paroisse voisine, et contribuera à réparer les dommages considérables subis jusqu'ici par M. Chicoine. »

Mais, finalement, après quelques ajustements, l’aqueduc fournit une bonne eau provenant des sources environnantes ou des lacs de la montagne de Saint-Bruno non seulement à la Beurrerie, mais aussi à tous les propriétaires qui ont voulu s’abonner, sur tout le parcours de l’aqueduc : sur le rang de l’Église à Sainte-Julie et le rang des Vingt-Cinq à Saint-Bruno.

Quelques années plus tard, le 1er février 1915, le conseil acquiesce aux demandes de Élie Véronneau père et fils, « à l'effet qu'ils ont acheté d'Alexis Chicoine père, l'aqueduc et tous les droits et privilèges que ce dernier possédait. » Ils demandent ainsi au conseil de conserver les mêmes privilèges et mêmes obligations que celles imposées par le conseil dans le règlement d'aqueduc de 1905.

Le 14 octobre 1927, le conseil entend cette fois-ci Mme N.-P. Lapierre, nouvelle propriétaire de l'aqueduc, qui vient expliquer sa requête présentée à la dernière session du conseil et demande l'adoption d'un règlement dont le secrétaire-trésorier donne lecture. Le 5 décembre suivant, le conseil accorde à Mme N.-P. Lapierre un privilège exclusif de 5 ans pour l'exploitation de son aqueduc.

Le 3 juin 1953, la succession de Richard Blain, par l'entremise de Stanislas Blain, offre de vendre à la municipalité l'aqueduc de Sainte-Julie. Le conseil prend connaissance de l’offre et remet l'étude à plus tard.

Le 5 août 1953, Stanislas Blain, administrateur de la Compagnie d'Aqueduc de Sainte-Julie, réitère son offre de vente à la municipalité. Mais, après discussion, il est convenu qu'un comité sera formé en dehors du conseil pour étudier la question.

Le 2 septembre 1953, le conseil nomme Léo Carrière pour faire une étude du système d'aqueduc actuel dans la municipalité et demande à ce qu'un rapport soit fait. 

Le 20 janvier 1954, une requête portant 84 signatures est présentée au conseil demandant à ce dernier d'acheter le système d'aqueduc actuel par voie directe ou d'expropriation et par la suite d’y apporter les réparations nécessaires ou de le remplacer par un système neuf, ce en raison du manque d'eau depuis plusieurs années dans la municipalité. 

Le 7 avril 1954, le conseil s'adresse au ministère des Mines du Québec pour l'obtention des services d'un géologue aux fins de faire une étude du sol, dans une partie de la municipalité et ce, à l'effet de trouver des sources d'eau nécessaires à l'approvisionnement d'un système d'aqueduc projeté.

Le 2 juin 1954, une autre résolution est adoptée : « Attendu que le conseil étudie présentement le projet de municipaliser le système d’aqueduc dans la partie de la municipalité déjà pourvu d’un aqueduc ; attendu que la Compagnie d'aqueduc de Sainte-Julie, propriétaire du système d’aqueduc actuellement existant, a déjà offert de le vendre à la municipalité ; il est résolu que la municipalité offre la somme de 5 000 $ à la Compagnie d'aqueduc de Sainte-Julie comme prix d'achat de son système d'aqueduc comprenant la tuyauterie, les réservoirs, les puits, les droits de passage et les servitudes, les pompes, tout l'outillage et enfin tout ce qui sert à l'exploitation dudit aqueduc, cette offre étant bonne et valable pour une période de 15 jours de la date de la mise à la poste. »

Le 21 juin suivant, le conseil fait une deuxième offre pour l’achat de l’aqueduc : 6 000 $ et autorise J. Ducharme Noël, ingénieur, à préparer des plans et des devis pour la construction d'un système d'aqueduc sur le parcours actuel.

Le 7 juillet 1954, le secrétaire-trésorier donne lecture d'une lettre des procureurs de la succession Richard Blain, acceptant l'offre de la municipalité d'acheter l'aqueduc au prix de 6 000 $ aux conditions mentionnées dans l'offre d'achat.

En 1954, une série de résolutions sont prises, faisant officiellement de l'aqueduc privé un service public municipal (le 28 septembre 1954).

En 1971, un nouveau système d’aqueduc de la Ville est inauguré. Sainte-Julie est désormais approvisionnée en eau par l'usine de Varennes. 

Le 17 mai 1976, le conseil demande au ministre des Affaires municipales d’intermunicipaliser le réseau d’aqueduc de la Ville de Varennes et de la Ville de Sainte-Julie.

SERVICE D'INCENDIE

Le 21 janvier 1923, la Ville achète sa première pompe-incendie « à bras » tirée par des chevaux. Un achat qui s’avèrera très utile puisqu’à la fin janvier 1927, un incendie fait rage, qui aurait pu tourner en conflagration et détruire tout le village. 

Le 21 juillet 1959, la Ville obtient une subvention de la part du ministère des Travaux publics, Département des Incendies, pour l'achat d'une pompe et de 300 pieds de tuyau d'arrosage.

Le 3 novembre 1959, la première borne-fontaine est installée à la Ville de Sainte-Julie.

Le 4 octobre 1960, le conseil s’adresse cette fois-ci au directeur de la police provinciale du Québec pour qu’un permis soit accordé à la Ville pour installer une sirène sur le camion qui transporte la pompe à incendie afin d'avertir les gens pour aider à combattre l'incendie. Le premier camion de pompiers de Sainte-Julie !

Puis, le 2 janvier 1962, le conseil autorise l'achat d'une échelle en bois, d’une hache de pompier et de 300 pieds supplémentaires de tuyaux de 1 1/2 pouces, pour compléter l’équipement que la municipalité possède déjà pour le service d'incendies. 

Le 23 novembre 1992, une entente intermunicipale est signée entre Sainte-Julie et Boucherville relativement à la mise en commun d’un service de protection contre l’incendie pour une période de trois ans. Une entente qui soulève toutefois de profonds désaccords.   

Finalement, le 30 juin 1995, la Ville de Sainte-Julie devient autonome pour son service de protection contre l’incendie. 

Suite à cette autonomie nouvellement obtenue, la Ville de Sainte-Julie fait l’acquisition d’un équipement de décarcération le 4 juillet 1995, pour agrémenter l’équipement de son service de protection contre l’incendie.

Le 24 juillet 1995, la Ville fait également l’acquisition d’un camion-échelle. Suivie, le 6 février 1996, par l’acquisition d’un détecteur à gaz.

Et, le 18 novembre 1996, la Ville remplace un véhicule d’unité de secours qui n’était plus conforme aux normes provinciales s’appliquant aux véhicules d’urgence.

Deux ans plus tard, en 1998, une nouvelle entente est signée entre Boucherville, Contrecœur, Saint-Amable, Sainte-Julie, Varennes, Verchères et Saint-Marc-sur-Richelieu pour l’établissement d’un plan d’aide mutuelle pour la protection contre l’incendie. Et le 6 février 2007, la Ville fait l’acquisition d’un nouveau camion autopompe avec une échelle de 105 pieds.

SERVICES POLICIERS

Le 4 décembre 1944, à la demande de M. le curé de la paroisse, le conseil nomme Jean Lamoureux agent de sécurité spécial pour maintenir l'ordre et la paix à la salle paroissiale lors des réunions publiques.

Le 3 novembre 1948, une nouvelle résolution est adoptée pour nommer deux nouveaux agents de sécurité.  

Plusieurs années plus tard, le 7 juin 1954, le conseil discute de la possibilité d’engager un policier  pour la Ville de Sainte-Julie. Discussion qui ne portera pas fruit dans l’immédiat.

Puis les années passent et le besoin d’engager un policier à la Ville s’en fait de plus en plus sentir, puisque le 27 juin 1955, le conseil requiert les services de la police provinciale pour maintenir l'ordre dans le village les vendredis et samedi soir.

La décision est finalement prise en 1956. Le 4 juillet, M. Roland St-Pierre est engagé à titre de policier à temps partiel, au salaire de 50 $ par année. Il sera habillé et armé aux frais de la Corporation et toutes les dépenses faites dans l'exercice de sa charge lui seront payées. 

Le 4 septembre 1962, une nouvelle résolution est adoptée : « Attendu qu'il y a beaucoup de désordre dans le village de Sainte-Julie à partir du samedi midi jusqu'à 2 heures le dimanche matin ; il est résolu que demande soit faite à Josaphat Brunet, chef de la police provinciale, d'envoyer un membre de la police provinciale dans le village de Sainte-Julie du samedi midi jusque vers 2 heures le dimanche matin afin de maintenir l'ordre. »

Le 1er mars 1966, le conseil demande à la police provinciale de surveiller les camions qui font du transport et passent dans le village de Sainte-Julie à une vitesse exagérée, ce qui constitue un danger pour les enfants qui fréquentent l'école centrale de Sainte-Julie.  

Le 19 novembre 1984, Martin Limoges devient le premier directeur de la police de la Ville de Sainte-Julie. Puis, le 18 décembre 1984, la Ville de Sainte-Julie acquiert une voiture banalisée. Le 6 août 1985, la Ville procède également à l’achat d’ameublement pour le nouveau poste de police.

En 1986, la Ville engage huit nouveaux policiers pour la police municipale.

Le 16 mai 1986, c’est l’inauguration officielle du Service de police municipale de Sainte-Julie.

En 1989, la Ville autorise les services de police des villes de Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville, Belœil, Brossard, Saint-Basile-le-Grand, Saint-Hubert, Varennes, Otterburn Park, Mont-Saint-Hilaire  et Greenfield Park à utiliser les fréquences radio du Service de police de Sainte-Julie pour les fins d’opérations policières intermunicipales et afin de favoriser une efficacité policière accrue.

En 1993, une entente est passée avec la municipalité de Saint-Amable.

En 1997, deux nouvelles ententes sont passées avec les municipalités de Calixa-Lavallée et Verchères.

En 1998, c’est la mise en place du service d’appels d’urgence 9-1-1.

En 1999, une entente est passée cette fois-ci avec la municipalité de Contrecœur. 

Finalement, le 2 mars 2004, la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent est créée, abolissant ainsi le Service de police municipale de la Ville de Sainte-Julie.

CHEMINS D'HIVER

Le 4 mars 1946, une résolution est adoptée voulant que la municipalité s'adresse au War Assets Corporation pour faire l'acquisition d'un truck pour l'ouverture des chemins d'hiver.

LIGUE ANTITUBERCULEUSE DE VERCHÈRES

Le 23 décembre 1947, M. Gaston Dalpé, président de la Ligue antituberculeuse de Verchères, écrit au maire de Sainte-Julie, M. Gabriel Borduas, pour l’informer que cette ligue a été constituée le mercredi 10 décembre 1947. 

MÉDECIN RÉSIDANT

Privée de médecin depuis 25 ans, la Ville de Sainte-Julie décide de remédier à la situation.

Le 8 septembre 1948, le conseil demande à l’Université de Montréal, par l’intermédiaire du Dr Dubé, l’obtention des services d’un médecin résidant dans la paroisse de Sainte-Julie, ce dernier pouvant compter sur une population d’environ 2 500 âmes réparties dans deux paroisses soit Sainte-Julie et Saint-Amable, et les routes dans ces deux paroisses étant, pour la plus grande partie, ouverte à la circulation hiver comme été, de même que la route conduisant à Montréal, à environ 15 milles de distance.

Le 4 avril 1951, un médecin de Québec intéressé à venir s’installer dans la municipalité, Dr Marcel Yvon, écrit au conseil lui demandant de lui bâtir une maison afin de faciliter son établissement dans la paroisse. Malheureusement, le conseil ne peut pour le moment accepter la proposition de M. Yvon.

Finalement, après de multiples démarches et tentatives vaines, le Dr Marcel Desrochers s’établit à Sainte-Julie comme médecin le 1er janvier 1957.

Cependant, six ans plus tard, le 23 juin 1963, le curé annonce que le Dr Desrochers quittera bientôt pour aller à Québec se spécialiser en radiologie. « Nous perdons beaucoup, car il était très dévoué et pour le moment aucun autre n’a accepté de venir s’installer ici pour le remplacer.

Le 3 novembre 1963, le Dr Léonce Mayrand, de Saint-Bruno, demande au curé d’avertir les paroissiens qu’il viendra travailler à Sainte-Julie, chez la veuve Bernard Borduas, les mercredis soir de 19 h à 21 h.

Le 16 octobre 1966, le curé annonce une bonne nouvelle : « Nous avons un docteur qui vient dans la paroisse, 3 jours par semaine, et qui songe à s’installer ici s’il y a une clientèle suffisante. Le Dr Pierre Frégeau fera du bureau les lundis, mercredis et vendredis de 14 h à 16 h et de 19 h à 21 h. Il est installé à la maison Borduas en face du presbytère. Si la clientèle est suffisante, il songera à s’établir dans la région, sinon dans la paroisse.

Le 22 janvier 1967, le curé annonce que le bureau du Dr Frégeau est installé dans la maison du Dr Desrochers et que ses jours de bureau à Sainte-Julie sont les lundis et jeudis, de 14 h à 21 h.  

TRANSPORT EN COMMUN

Le 4 septembre 1962, pour pallier au manque de transport public sur le territoire julievillois , il est résolu qu’une demande soit faite à la Compagnie de transport provincial pour voir s'il n'y aurait pas possibilité qu'un autobus de cette compagnie qui passe à Belœil actuellement ne pourrait pas passer par Sainte-Julie, Varennes et Boucherville, en allant vers Montréal, et en empruntant la nouvelle route Belœil-Varennes, pour accommoder les résidents de Sainte-Julie. 

Deux ans plus tard, le 6 octobre 1964, Rosaire Sénécal est autorisé par le conseil à faire du transport en autobus dans Sainte-Julie.

Puis, le 5 avril 1966, le conseil approuve la demande des Autobus Riverains inc. d'établir un service d'autobus régulier entre le métro de Longueuil, Sainte-Julie et Saint-Amable.

En 1980, l’offre de transport en commun sur le territoire julievillois ne s’étant pas vraiment améliorée. Le 16 septembre, le conseil autorise alors Jacquelin Beaulieu et Paul Brossard à représenter la Ville auprès de la Commission de transport de la Rive-Sud de Montréal (CTRSM), du ministère des Transports et du ministère des Affaires municipales à l’effet de négocier un projet d’entente pour améliorer le transport urbain de la municipalité.

Un an plus tard, le 7 avril 1981, le conseil demande à la CTRSM d’élaborer une étude sur l’établissement d’un service de transport en commun pour la Ville, et ce, en vue d’en venir à une entente sous forme de contrat de service. 

Finalement, le 18 septembre 1981, c’est l’inauguration officielle du système de transport en commun entre Sainte-Julie et le métro Longueuil. La nouvelle est annoncée lors d’une conférence de presse organisée par le conseil, à 10 h, au Pavillon Jules-Choquet. Pour l’occasion, le conseil autorise une parade sur le trajet des circuits d’autobus le 27 septembre 1981 (dimanche) et décrète « que des crédits budgétaires de 3 000 $ sont disponibles pour de la publicité et de l’information avant la mise en service ».

Le 7 septembre 1982, le conseil accepte le projet d’entente à intervenir entre la CTRSM et la Ville relativement au transport en commun sur le territoire de la municipalité.

En 1987, dans l’optique de toujours améliorer son offre de service, un service de transport en commun intramunicipal sera offert, à titre expérimental, du 22 juin au 14 septembre 1987, avec un horaire de 7 jours de 10 h à 22 h, passant à toutes les demi-heures dans le parcours actuel, au coût de 0,25 $ par personne.

Le 1er septembre 1987, le conseil décide finalement de prolonger le service de transport en intramunicipal jusqu’au 1er novembre et ouvre un nouveau circuit pour desservir les résidents des secteurs ruraux trois fois par jour. Cependant, devant le peu d’achalandage, ce service prend fin peu de temps après, le 8 novembre 1987.

Mais le 6 octobre 1987, rien ne va plus. À la suite d’un conflit de travail chez le transporteur Les Autobus Deshaies Ltée, le service de transport en commun est paralysé pendant 17 jours pour le service intermunicipal et 20 jours pour le service intramunicipal. À la suite de quoi, le conseil accepte, en termes de dédommagement pour les usagers utilisant la passe mensuelle, que le transporteur accorde un crédit sur la passe mensuelle du mois d’octobre ou de novembre.

Le 7 mars 1989, la Ville de Sainte-Julie accepte que Les Autobus Deshaies Ltée vendent le contrat du transport en commun à la compagnie Les Autobus Odysée inc. Changement d’horaire et de circuit en août 1989. 

Le 5 juin 2001, un service de transport adapté est implanté à Sainte-Julie.

Le 17 décembre 2001, la firme Transidev inc. est mandatée par la Ville pour la gestion du service de transport en commun de personnes.

Le 1er juin 2009, c’est l’instauration du programme de transport collectif de jeunes personnes par taxi (Taxi 12-17), pour laquelle la ville remporte le Prix AQTR Transport collectif le 26 mai 2011.

Le 13 août 2015, c’est le début des travaux de construction du nouveau terminus de Sainte-Julie, qui sera inauguré le 7 novembre 2016.

Terminus qui se verra amélioré un an plus tard, par l’aménagement et l’inauguration d’un vélo station le 14 novembre 2017.

CARRIÈRE

La présence de la Carrière Mont-Bruno à la limite de la Ville de Sainte-Julie est un autre sujet qui occasionne lui aussi de multiples demandes au gouvernement du Québec pour protéger la santé et la qualité de vie des Julievilloises et Julievillois.

Ainsi, le 8 novembre 1966, une lettre de protestation est envoyée par le secrétaire à la Ville de Saint-Bruno, au ministère des Affaires municipales, au ministère de la Santé concernant la fumée produite par le plan d'asphalte de la Compagnie Desourdy, et aussi au ministère des Richesses naturelles concernant les dommages causés au Mont Saint-Bruno par les carrières situées près de la limite de Sainte-Julie.

Le 6 juillet 1971, la Ville fait une autre demande au ministère de l’Environnement afin qu’il prenne les mesures nécessaires pour contrôler la poussière venant du dynamitage de la carrière de la Dominion Lime inc., ceci causant préjudice au développement du Domaine des Hauts-Bois.

Le 2 octobre 1973, le conseil municipal demande au gérant d’écrire à la Ville de Saint-Bruno pour lui faire part des plaintes de bruit et de poussière causées par la carrière de la Dominion Lime inc. Le 13 novembre suivant, un autre courrier est encore une fois envoyé à la Ville de Saint-Bruno pour se plaindre du bruit, mais également de la poussière causée par la carrière de la Dominion Lime inc.

Le 1er octobre 1974, le conseil écrit au ministre de l’Environnement, M. Victor C. Goolbloom, ainsi qu’au député du Comté de Chambly, M. Guy St-Pierre, concernant la Carrière Mont-Bruno.

Dix ans plus tard, l’histoire se répète. « Le 3 juillet 1984, suite à la réception par la Ville de Sainte-Julie d’une autre pétition de ses citoyens relativement aux excès de bruit et de poussière causés par la Carrière Mont-Bruno ; attendu que plusieurs démarches ont déjà été entreprises sans rien changer et que le secteur se développe de plus en plus ; il est résolu qu’une copie de la pétition soit envoyée à la Ville de Saint-Bruno, à la MRC de Lajemmerais et la MRC de la Vallée du Richelieu, au député-ministre du comté de Bertrand, Dr Denis Lazure, au député du comté de Chambly, M. Luc Tremblay, et au ministère de l’Environnement. »

« Le 4 avril 1989, attendu que la Carrière Mont-Bruno émet des polluants dans l’air et que les citoyens n’ont pas à subir un tel préjudice ; le conseil fait une demande officielle au ministère de l’Environnement pour qu’il procède à une visite et à une vérification de contrôle de ladite carrière afin de vérifier si les équipements antipollution sont en condition optimale d’opération. »

« Le 6 avril 1999, attendu que l’exploitation de la Carrière Mont-Bruno cause des inconvénients importants à la population résidant à proximité de ce site ; attendu que la Ville a effectué de nombreuses représentations auprès des dirigeants de la carrière pour améliorer la situation et que rien de concret n’a été réalisé pour atténuer les désagréments occasionnés par les nombreux dynamitages de la carrière ; attendu que la Ville de Sainte-Julie continue de recevoir, de façon régulière, de nombreuses plaintes de ses citoyens au sujet des vibrations causées par les dynamitages, le bruit, les odeurs et la pollution atmosphérique ; attendu que le règlement sur les carrières et sablières de la Loi sur la qualité de l’environnement devrait contenir des normes plus restrictives pour l’exploitation des carrières situées dans les zones urbaines ; la Ville de Sainte-Julie réclame du ministère de l’Environnement un resserrement des différentes normes liées à l’exploitation des carrières en milieu urbain, plus particulièrement celles relatives au bruit, aux odeurs, aux vibrations dues au dynamitage et aux matières en suspension. »

AMBULANCE

Le 7 juillet 1981, le conseil municipal appuie la demande d’Ambulance Équipe d’Urgence puisqu’un service d’ambulance serait avantageux pour la sécurité de la population.

COLLECTE SÉLECTIVE

Le 16 mai 1991, la Ville de Sainte-Julie commence le projet de collecte sélective, avec ses partenaires de la Municipalité régionale de Comté de Lajemmerais (rebaptisée aujourd’hui MRC Marguerite-D’Youville). 

Ce sont les Scouts et les Jeannettes qui s’occupent alors de la distribution des bacs individuels de récupération, pour laquelle ils reçoivent une compensation monétaire de 3 000 $.

CLSC

Le 2 novembre 1993, le conseil municipal appuie, auprès du ministre de la Santé et des Services sociaux, la pétition du centre d’action bénévole de Sainte-Julie, l’Envolée, contre l’interruption du service des prélèvements au CLSC des Seigneuries à Sainte-Julie.

Trois ans plus tard, le 1er octobre 1996, la fermeture du point de services du CLSC à Sainte-Julie fait de nouveau réagir la municipalité : « Attendu que le conseil d’administration du CLSC des Seigneuries a décidé de fermer le point de services à Sainte-Julie le 30 septembre 1996 ; attendu qu’en plus des services à domicile, les CLSC doivent également desservir la population pour ce qui est des services de périnatalité et de soutien psychologique ; attendu que Sainte-Julie est la 2e ville importante desservie par le CLSC et qu’il est nécessaire pour la population julievilloise de pouvoir bénéficier d’un point de services ; le conseil s’oppose à la fermeture du point de services du CLSC des Seigneuries et demande au conseil d’administration du CLSC des Seigneuries de surseoir à son application et de se rencontrer pour examiner diverses options qui favoriseraient le maintien des services à la population de Sainte-Julie. »

CLINIQUES

Le 6 octobre 1998, suite à de nombreuses plaintes des citoyens à l’effet que les cliniques médicales de Sainte-Julie ne sont pas ouvertes les dimanches après-midis et qu’ils n’ont d’autres choix que de se rendre à l’urgence des hôpitaux, contribuant ainsi à les surcharger ; le conseil municipal envoie une demande au ministre de la Santé et des Services sociaux pour qu’il revoie la législation afin de prévoir une clause spéciale permettant aux cliniques médicales d’ouvrir les dimanches après-midis, même si le nombre de patients consultés a été atteint.

SERVICES D'APPELS D'URGENCE 9-1-1

C’est à partir de 1998 que le service d’appels d’urgence est offert à la population julievilloise. Pour ce faire, cinq répartiteurs sont embauchés.