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ÉRECTION CANONIQUE

C’est le 24 octobre 1848 que Mgr Bourget autorise l'érection de la chapellerie de Saint-Joseph dans la concession du Grand Coteau, mais qui continue tout de même d’appartenir à la paroisse Sainte-Anne-de-Varennes.

Quelques semaines plus tard, le 10 novembre 1848, Julie Gauthier dite Saint-Germain fait don d’un lopin de terre pour la construction d’une chapelle, à la condition qu'elle soit sous l'invocation de sa patronne : Sainte-Julie (une vierge martyre du Ve siècle, morte sur la croix pour avoir refusé de participer à une fête païenne).

Finalement, suite à la demande du 19 novembre 1849 des habitants du Grand Coteau d’être séparés de la paroisse de Sainte-Anne-de-Varennes, c’est le 27 novembre 1850 qu’est fondée la paroisse de Sainte-Julie, qui compte alors 1251 citoyens. Ses limites territoriales sont reconnues l’année suivante.

Puis, le 8 mai 1912, une requête est soumise par des résidents de la partie nord-est de la municipalité de Sainte-Julie pour l'érection d'une nouvelle paroisse : Saint-Amable.

Requête approuvée le 27 janvier 1913, par un décret qui détache une partie du territoire de la municipalité de Sainte-Julie pour former une desserte régulière sous le nom de Saint-Amable.

Le 13 juin 1920, le curé fait lecture du décret pour l’érection civile de Saint-Amable.

Et bien des années plus tard, par la signature d’un décret épiscopal le 21 décembre 1987, une autre paroisse est créée à Sainte-Julie, pour desservir les citoyens du secteur sud : la paroisse Saint-François-d’Assise.

PRESBYTÈRE DE SAINTE-JULIE

La construction du premier presbytère remonte à 1850, époque où, en plus du presbytère, on a aussi construit la sacristie et d’autres bâtiments servant aussi au clergé.

C’est à l’été 1852 que le nouveau presbytère de Sainte-Julie accueille son premier curé, l’abbé Joseph Théoret, ainsi que sa nièce et ses deux servantes.

En 1892, on décide d’en faire construire un nouveau. Les travaux débutent le 14 février et dureront un peu plus d’un an.

Le 11 juillet 1893, pendant sa visite pastorale, Mgr Édouard-Charles Fabre, archevêque de Montréal, inaugure le nouveau presbytère par une bénédiction solennelle en présence de plusieurs prêtres.

Un an plus tard, le 22 avril 1894, le vieux presbytère est vendu en plusieurs parties, par encan public. Le vieux presbytère est alors déplacé, avec beaucoup de précautions, section par section, au 1724, rue Principale.

Les années passent et le presbytère voit son utilisation évoluer au fil du temps. Ainsi, le bâtiment abrite le siège social de la Caisse populaire de la municipalité de 1937 à 1938.

D’octobre 1974 à janvier 1975, le presbytère est rénové. Ce dernier est entièrement recouvert de planches d’aluminium et de nouvelles fenêtres sont installées. 

Aujourd’hui devenu une résidence privée, l’ancien presbytère est l’un des plus anciens bâtiments de la Ville de Sainte-Julie.

ASSEMBLÉE DES MARGUILLIERS

Pour donner suite au décret canonique du 27 novembre 1850 érigeant la paroisse de Sainte-Julie, c’est le 2 novembre 1851 qu’a lieu la première assemblée de la Fabrique, durant laquelle les trois premiers marguilliers sont élus.

CHEMIN DE LA CROIX

C’est le 21 avril 1851 qu’est célébrée la première messe dans la chapelle de la paroisse de Sainte-Julie, et le 27 avril 1851 qu’un décret est adopté érigeant le Chemin de croix dans la chapelle.

Après l’inauguration de la nouvelle église le 30 novembre 1902, un nouveau Chemin de croix est érigé par le prêtre J.-C. Daigneault le 21 décembre 1902.

CIMETIÈRE DE SAINTE-JULIE

Situé aux abords de la chapelle depuis la fondation de la chapelle en 1848, le cimetière de Sainte-Julie est agrandi et clôturé en 1876. 

Suite à quoi, le 7 août 1876, le conseil accorde la permission à la Fabrique de la paroisse de Sainte-Julie de prendre de la terre dans la côte du chemin de route du Fer-à-Cheval pour rehausser le cimetière.

Puis, la croix s’ajoute en 1890.

Le 7 mai 1899, avec la construction annoncée de la nouvelle église, la décision est prise d’agrandir à nouveau le cimetière, grâce à un terrain cédé par le curé. On y construit aussi une clôture sur le devant avec le bois provenant de l’ancienne chapelle, tandis que l’ancienne sacristie est utilisée comme abri pour le mausolée. Puis le charnier est démoli à la fin de 1899.

CLOCHES

Le 26 février 1902, le conseil de la Fabrique examine l'opportunité d'acheter trois cloches pour compléter la nouvelle église de Sainte-Julie et donner de la vie à son clocher, et assurer également par là une nouvelle source de revenus. 

Puis, le 24 août 1902, comme les cloches achetées le 1er avril sont arrivées, on charge le curé et les marguilliers « de continuer leur œuvre en trouvant quelqu'un d'expérience qui puisse les examiner, les éprouver, les mettre en place dans le clocher de la nouvelle église, après la bénédiction de ces cloches ». Il est aussi question d’installer un puisard pour les latrines du chemin couvert, des tentures noires au mausolée et à l'église pour les services, de décorations pour la bénédiction de l'église et des cloches, de pourvoir l'église d'un nombre suffisant de bénitiers, de faire l'achat d'une belle chasse et d'un ostensoir convenable, ainsi que de faire les trottoirs.

Enfin, le grand jour est arrivé. Le 8 octobre 1902, l’évêque de Valleyfield, spécialement autorisé à cet effet, bénit les trois cloches de la nouvelle église paroissiale de Sainte-Julie, toutes trois provenant de la Fonderie Creuset Hildebrand (France) et portant respectivement les noms de Léon-Paul-Camille, Marie-Joseph-Julie-Anne et Louis-François-Antoine.

Plusieurs années plus tard cependant, le clocher de l’église soulève beaucoup d’inquiétude dans la paroisse. Ainsi, le 23 octobre 1949, le curé expose ses préoccupations sur l’état du clocher : « Vous n’êtes pas sans savoir que le clocher de notre église est devenu un danger pour la sécurité publique. Un bon nombre d’architectes et d’ingénieurs sont venus le visiter. Tous sont unanimes à dire qu’il y a un danger sérieux et qu’on ne doit pas tarder à faire quelque chose pour solidifier notre clocher. J’ai aussi reçu un avis d’inspecteurs nous enjoignant d’y voir le plus tôt possible. À mon arrivée dans la paroisse, j’avais été frappé par le manque de sécurité qu’offraient certaines colonnes et appuis de la cave. Comme on s’habitue à tous dangers, je vous avouerais que je commençais à m’y habituer. Cependant, le 1er septembre dernier, lors d’un grand vent que nous avons eu, je suis monté au jubé de l’orgue. J’y ai vu la colonne de droite, qui est déjà très croche, accentuer sa courbe existante jusqu’à 4 à 5 pouces. J’en suis venu à la conclusion que le curé et les marguilliers n’ont pas le droit de tolérer pareille chose. On n’a pas le droit d’exposer la vie du public, on n’a pas le droit d’exposer la Fabrique à des frais désastreux. S’il arrivait que notre clocher tombe. »

Le 5 janvier 1950, les travaux débutent pour solidifier le clocher, qui est installé sur des colonnes neuves. Les anciennes colonnes, complètement pourries, sont enlevées.

Le 14 janvier 1950, un vent très violent souffle sur la paroisse. Mais heureusement, le clocher de l’église est ancré sur ses bases nouvelles, et les amarres qui le retiennent de la tête ne sont pas encore enlevées. 

Le 30 juin 1971, les trois cloches de l’église de Sainte-Julie connaissent une seconde vie. Celles-ci sont descendues du clocher et prennent le chemin de Saint-Jérôme où M. Jean-Pierre Gauthier les réparera, les montera sur structures d’acier et les préparera à sonner par l’électricité.

Le 8 juillet 1971, les cloches sont de retour et sont montées au clocher de l’église. Une quatrième cloche les y accompagne : la « cloche-souvenir ». Cette dernière a sonné pendant 50 ans sur la chapelle (de 1852 à 1902), s’est reposée pendant deux ans, a ensuite été prêtée à la Commission scolaire en 1904 et a sonné à l’école du village jusqu’en 1964. Elle dormait depuis dans la cave aux fournaises de la nouvelle école. 

Le 16 septembre 1985, les marguilliers refusent la demande du propriétaire de l'ancienne école du village qui souhaite récupérer la « cloche-souvenir », « puisque les marguilliers du temps ont pris la décision d'installer ladite cloche dans le clocher de l'église et qu'elle continue de sonner en même temps que les trois autres. Le propriétaire voulait récupérer de la Fabrique l'ancienne cloche de l'école moyennant un montant de 200 $ afin de la relocaliser sur la bâtisse rénovée à titre de souvenir et de conservation du patrimoine de Sainte-Julie. »

CROIX DE CHEMIN

Le 22 mai 1938, on bénit solennellement une croix de chemin érigée par et chez Marc Trudeau pour remplacer une croix semblable dressée il y a soixante ans

Quelques années plus tard, le 14 septembre 1947, une autre bénédiction prend place et lieu en la Fête de l'Exaltation de la Sainte-Croix : « Nous avons procédé à la bénédiction d'une nouvelle croix érigée dans le cimetière et d'une autre croix à l'intersection des rangs du haut de la Côte et au haut du Grand Rang. Le sermon de circonstance est donné par le R.P. Augustin Gagné, O.P., et M. le curé O. Thouin, MM. les abbés Gilles Gervais, curés, et Antonio Gagnon, aumônier de Saint-Bruno, et le chanoine J. Poissant, chancelier, assistaient à la cérémonie. La paroisse presque entière et une foule de visiteurs ont également pris part à cette fête pour nos défunts. » (Anastase Forget)

Le 10 juillet 1950, il y a commencement d’une neuvaine de prières à la croix des divers chemins et rangs de la paroisse.  

Le 12 juin 1966, le curé mentionne qu’il est question de relever la croix de chemin de la Belle-Rivière. Benoît Blain se porte volontaire et demande l’aide et la collaboration des habitants du rang et d’autres, s’il y a lieu.

ÉGLISE DE SAINTE-JULIE

La première chapelle de Sainte-Julie est construite en 1848, sur un terrain donné par Julie Gauthier, dite Saint-Germain, à la condition que la paroisse porte son nom, Sainte-Julie, et qu’on y bâtisse entre autres la chapelle. Constitué de bois et mesurant 40 pieds sur 66 pieds, le lieu de culte est construit par des cultivateurs locaux au centre de la municipalité afin d’être facilement accessible aux citoyens.

Et le 21 avril 1851, la première messe est célébrée dans la chapelle de la paroisse nouvellement construite.

Le 18 mai, c’est la bénédiction de la cloche de la chapelle.

En 1853, trois ans après la fondation de la paroisse de Sainte-Julie par décret canonique (le 27 novembre 1850), la Fabrique se met à l’œuvre pour restaurer et améliorer la chapelle.

Dix ans plus tard, le 2 août 1863, de nouveaux travaux sont prévus dans la chapelle. Les marguilliers sont chargés cette fois-ci de faire faire la voûte de l’église, plafonner les jubés, étendre la couverture, faire des doubles châssis, lattes et crépis le mur de la sacristie, le tout dans le courant de l’année.

Le 1er janvier 1883, il est résolu de prolonger les jubés latéraux jusqu’au sanctuaire et que les nouveaux bancs soient les uns à côté des autres et par conséquent, dans un sens opposé aux anciens.

Puis, quelques décennies plus tard, force est de constater que la chapelle de bois est devenue trop petite pour les besoins des paroissiens, et ils en réclament une nouvelle.

Le 25 novembre 1898, un décret est alors signé par Mgr l’archevêque de Montréal, qui fixe le site de la nouvelle église (emplacement actuel). Les travaux débutent dès 1899.

Le 7 mai 1899, on examine l’opportunité d’avancer de 50 pieds environ, d’ici au 15 juin prochain, la chapelle et la sacristie actuelles, en attendant la construction de la nouvelle église et en conformité avec le décret du 25 novembre 1898. On prend alors en considération que la nouvelle église sera construite dans une partie du cimetière, et qu’il faudra nécessairement exhumer un certain nombre de corps. On décide que tous les procédés soient faits pour atteindre ce but.

Mais alors que la construction de la nouvelle église avance, des conflits apparaissent opposant les syndics (chargés de tenir les comptes durant la construction) et l’entrepreneur, à propos de certaines défectuosités. Le 15 septembre 1901, on examine la position des syndics vis-à-vis de l'entrepreneur de l'église. L'assemblée est cependant ajournée et remise au 29 septembre afin d’avoir de nouveaux détails.

Le 16 novembre 1902, une nouvelle résolution est adoptée pour résoudre définitivement le conflit. 

Finalement, c’est le 30 novembre 1902 que la nouvelle église est inaugurée. Son architecture et son décor intérieur s’inspirent de divers styles, tels que le roman, le Byzantin et même le gothique. C’est cette même journée que la nouvelle église reçoit sa bénédiction également.

Le 26 avril 1903, des incidents à la nouvelle église suscitent des émotions parmi les paroissiens qui demandent réparation.

Le 21 août 1906, quatre après la fin des travaux, une violente tempête cause des dommages à la nouvelle église de Sainte-Julie.

Le 22 décembre 1907, signe la fin officielle du projet de construction de la nouvelle église.

Mais, le 1er octobre 1910, un cyclone cause à nouveau des dommages au clocher de l’église. Le 16 octobre, on délibère alors sur les moyens à prendre pour réparer ces dommages.

Le 20 avril 1913, il est proposé que le vieux maître-autel soit donné à la paroisse de Saint-Amable. 

Le 8 décembre 1920, avec l’arrivée de l’électricité dans la municipalité, il est proposé que l’on installe quatre lumières dans l’église pour l’éclairer et une petite pour la sacristie.

Les années qui suivent voient une série de mesures se mettre en place. Ainsi, le 2 février 1947, on accorde à la Southern Co of Canada la permission de poser une ancre sur le terrain de la Fabrique, face à la rue Principale, pour l’usage de la ligne électrique de la compagnie.

Puis le 8 septembre 1958, des travaux de restauration de l’église sont entamés. Ces travaux prennent fin le 8 décembre 1958.

En novembre 1977 a lieu la rénovation complète du sous-sol de la sacristie. Celle-ci devient une salle décente, bien fréquentée, et qui sert à beaucoup d’activités de la pastorale et aux réunions de toutes sortes.

En 1978, de nouvelles rénovations sont nécessaires à l’intérieur de l’église. En janvier 1979, des travaux de rénovation sont entrepris cette fois-ci au presbytère : une nouvelle chambre est aménagée au-dessus de la cuisine pour la ménagère, et les appartements du curé sont rénovés. Le système de chauffage est également amélioré, et des lavabos sont installés dans les chambres d’en haut.

CRÈCHE EXTÉRIEURE

Le 23 décembre 1955, grâce à l'initiative et à la générosité de la Société des artisans canadiens-français et des ligueurs de la paroisse, une crèche extérieure est érigée, en face du presbytère.

ANGÉLUS

Du 11 au 16 août 1958, à midi, l’angélus de l’église de Sainte-Julie passe sur les ondes de CKAC.

CONSEIL PAROISSIAL DE PASTORALE (CPP)

C’est le 2 décembre 1974 qu’est fondé le Conseil paroissial de pastorale.

PAROISSE SAINT-FRANÇOIS-D’ASSISE

Le 19 décembre 1976, le curé annonce une messe de minuit qui ne sera pas célébrée à l’église de Sainte-Julie, mais à l’école Le Relais, à 22 h 30, pour les paroissiens de la partie sud de la Ville de Sainte-Julie. 

Quelques années plus tard, on s’interroge sur la pertinence de créer une communauté de paroissiens distincte pour le secteur sud de la municipalité. Ainsi, le 16 septembre 1985 : « Il est résolu de mandater le curé (Bernard Savoie) pour faire l'étude des revenus, des dépenses et des autres besoins relatifs au bon fonctionnement d'un service communautaire et dominical dans le secteur du Domaine des Hauts-Bois. 

À la suite de cette résolution, le comité provisoire de pastorale de la « Communauté chrétienne du secteur sud » est créé en janvier 1986, qui a pour mission de se pencher sur la question de la fondation de la nouvelle paroisse.  

Puis, le 21 avril 1986, on mentionne que M. Pierre Provost souhaite échanger avec la Fabrique sur les façons de procéder concernant l'établissement d'une communauté distincte. 

Le 5 mai 1986, il est suggéré de convoquer une assemblée publique dans l'église, un soir, soit le 9 ou 10 août, afin de rencontrer les différents mouvements paroissiaux et les paroissiens pour les sensibiliser à la possibilité d'une nouvelle communauté distincte. M. Pierre Provost, du centre diocésain, serait alors la personne-ressource.

Et finalement, c’est le 21 décembre 1987 que le décret épiscopal de Mgr Bernard Hubert est signé, érigeant la nouvelle paroisse Saint-François-d’Assise à Sainte-Julie. L’autoroute 20 sert de limite entre les deux paroisses catholiques romanes de la Ville, et Yvon Brillon est nommé curé de cette paroisse. Du moins, il est entrevu comme tel, puisqu’il faudra attendre la ratification civile des nouvelles limites des deux paroisses pour qu’il soit officiellement nommé.

Enfin, en 1988, à la suite de la parution le 7 mai de la même année, dans La Gazette officielle du Québec, des nouvelles limites des deux paroisses de Sainte-Julie, les marguilliers de la paroisse Saint-François-d’Assise sont élus en juin et l’administration financière de cette dernière devient autonome le 1er juillet. 

L’année suivante, le 7 mars 1989, la paroisse Saint-François-d’Assise acquiert trois terrains (sous forme de dons) situés sur le chemin du Fer-à-Cheval à Sainte-Julie, afin d’y construire un centre communautaire et sa future église.

Le 31 mars 1990, la construction de la nouvelle église est annoncée sur le site du 2122, chemin du Fer-à-cheval, et c’est le 15 septembre 1991 qu’a lieu la première pelletée de terre. 

Le samedi 4 juillet 1992, la première messe est célébrée dans la nouvelle église, qui sera ensuite inaugurée durant des festivités organisées du 27 septembre au 4 octobre.