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Politique et économique

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Ayant acquis le statut de ville en octobre 1971, Sainte-Julie est relativement jeune et son histoire est toute aussi récente. Bien qu’attaché canoniquement à la paroisse de Sainte-Anne de Varennes depuis 1832, 80 % du territoire julievillois provient d’un détachement de la seigneurie de Beloeil, dans un endroit que l’on désigne encore aujourd’hui du nom de « Grand Coteau ». C’est dans cette étendue de terre plane, entaillée de vallées, située au versant nord du mont Saint-Bruno que s’établirent les familles pionnières de Sainte-Julie dès la fin du 18e siècle. Notons que cette désignation apparaîtra vers 1750.

L’éloignement de Varennes amena les gens du Grand Coteau à solliciter, en 1843, la permission de se constituer en paroisse. Cette idée d’indépendance ne date pas d’hier. En 1756, un document fait état que les habitants de la « profondeur de Varennes » demandent la construction d’une église. Mais la guerre de la Conquête devait probablement empêcher les choses d’évoluer. Quarante ans plus tard, l’évêque de Québec reçoit une requête relative à l’établissement d’une nouvelle paroisse au Grand Coteau.

Cependant, ils ont à faire face à une vive opposition de la part du curé de Varennes qui ne veut pas se voir départir d’une partie de ses « ouailles » ! Malgré tout, monseigneur Bourget ne donne droit que partiellement aux requêtes de 1843, 1846 et 1848 en autorisant par son décret d’octobre 1848 que soit érigée la « chapellerie de Saint-Joseph » en la concession du Grand Coteau, dans la paroisse de Sainte-Anne de Varennes. Avec cette demi-victoire, les habitants du Grand Coteau se mettent immédiatement à l’œuvre pour acquérir un terrain et procéder à la construction de cette première chapelle qui, au grand dam du curé de Varennes, ne sera jamais ouverte au culte sous le vocable de Saint-Joseph.

Pour la plus grande gloire de Dieu, dame Julie Gauthier dite Saint-Germain fait don à la Fabrique de la paroisse de Sainte-Anne de Varennes d’un lopin de terre, de six arpents en superficie, situé au sud du chemin de la Reine (aujourd’hui, rue Principale) du second rang du Grand Coteau. Cependant, elle précise ses conditions, entre autres, que lorsque le Grand Coteau sera érigé en paroisse « canoniquement et civilement », il le soit sous l’invocation de sainte Julie, sa bienheureuse patronne.

La persévérance des gens du Grand Coteau porta fruit. Le 27 novembre 1850, ils obtinrent « enfin » le décret pour l’érection canonique de la paroisse de Sainte-Julie. Moins d’un mois plus tard, plus de 300 personnes signent une autre requête, cette fois pour faire reconnaître par les autorités civiles le décret canonique de novembre 1850 afin de lui donner toute la valeur possible. Cette reconnaissance civile est nécessaire puisqu’elle officialise les frontières religieuses. C’est le 6 mai 1851 qu’est proclamée civilement la paroisse de Sainte-Julie. À l’automne suivant, le recensement fédéral y dénombrait 190 familles pour une population de 1 251 habitants.

Plus tard, la loi du 1er juillet 1855 créait de plein droit la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie, permettant d’élire son premier maire, l’instituteur Jules Choquet, âgé de 31 ans. C’est ainsi qu’après l’établissement des bâtiments religieux (la chapelle en 1849, le presbytère vers 1850, la maison du bedeau en 1866) apparaissent petit à petit des édifices à vocation commerciale et communautaire pour stimuler la vitalité locale : une boulangerie, une boutique de forge et un magasin général dès 1851, un hôtel (1864), une école au village (1885), une beurrerie (1891), une salle publique (1896), une salle paroissiale (1909), une caisse populaire (1937) et une coop (1939). Sans oublier les reconstructions du presbytère (1893) et de l’église actuelle (1902). Tous ces bâtiments avaient cependant une âme : la population julievilloise. Cette population se dote aussi de services publics : aqueduc (1885), électricité (1920), téléphonie (avant 1923), protection contre l’incendie (1948), service policier (1956), bibliothèque municipale (1978), etc.

Au fil des ans, le territoire original de la paroisse julievilloise est coupé de plus du quart de sa superficie depuis la création du cadastre officiel de la paroisse de Sainte-Julie, en 1878, tantôt à l’avantage de Saint-Bruno, tantôt pour la fondation de la paroisse de Saint-Amable.

L’ouverture de l’autoroute Jean-Lesage (A-20) à partir du milieu des années soixante (inaugurée à la hauteur de Sainte-Julie en 1966) et de l’autoroute de l’Acier (A-30) quelques années plus tard, modifia le portrait de Sainte-Julie qui prend alors un air de banlieue en plein développement. En 35 ans (1961-1996), le taux d’augmentation de la population atteint 1 748,5 %, cette dernière passant de 1 300 à 24 030 personnes.

L’accroissement continu de la population amène Sainte-Julie à se doter de nouvelles structures afin de répondre aux besoins des Julievillois : l’école secondaire du Grand-Coteau (1994), le Centre de la culture et du sport (1995), une deuxième glace à l’aréna (1998) (1998), puis une troisième (2016) à l’aréna, la construction d’une nouvelle bibliothèque municipale (2006) et la rénovation de l’ancienne bibliothèque devenue le pavillon Thérèse-Savard-Côté (2011) ainsi que la rénovation majeure de la caserne de pompiers (2012). 

Sainte-Julie est aussi une ville festive ! Annuellement, la population est invitée à participer aux Julievernales (anciennement Fête au lac), à la fête au Vieux-Village, à la Fête nationale, au Julie-Tour, à la Journée de la famille, au défilé de Noël, etc. 

Récipiendaire de nombreux prix, notamment en horticulture (cinq fleurons et cinq fleurs), en sécurité scolaire, en transport de personnes, etc., Sainte-Julie c’est aussi la « Ville du Bonheur » (cumulatif 2006-2013), une Ville Amie des aînés et une Municipalité amie des enfants. 

Sainte-Julie compte plus de 31 030 habitants, ce qui en fait la plus populeuse de la MRC de Marguerite-d’Youville et la 37e au Québec.

SALLE DU CONSEIL

Première assemblée du conseil municipal de la paroisse de Sainte-Julie, tenue dans la maison d’André Surprenant, cultivateur, le 23 juillet 1855. Jules Choquet est élu le 1er maire (1855-1857).
À compter du 28 juillet 1857, la session mensuelle se tient chez Louis-Théodore Chagnon, secrétaire-trésorier de la municipalité.

Le 4 novembre 1889, on loue la salle à l’usage du conseil dans le haut de la bâtisse appartenant à La Compagnie de Beurrerie (propriété de Louis Blain père) de Sainte-Julie (actuellement : L’Univers de l’aspirateur) pour un terme de 5 ans à compter du 2 décembre 1889 à raison de 20 $ par année. Cette salle devant servir aux séances ordinaires, spéciales ou ajournées de la Cour des Commissaires, de la Cour des Juges de pain, du conseil ou des Commissaires d’école et en général pour toutes réunions publiques concernant les affaires municipales ou scolaires de la paroisse de Sainte-Julie.

Le 3 décembre 1894, le conseil reconduit la location de la salle à Louis Blain père, au prix de 20 $ par année, pour un an, pour tous les besoins du conseil, des Commissaires, de la Cour des Commissaires, des Juges de pain, assemblée du Cercle agricole ou de ses directeurs, conférence agricole, assemblée d’assurance et pour tous autres besoins, excepté que ledit Blain réserve le droit pour les forestiers catholiques de la Cour de Sainte-Julie no. 442, d’avoir la préférence de tenir deux fois par mois leur séance régulière dans ladite salle. Location faite jusqu’en décembre 1899.

Le 7 octobre 1901, le conseil loue de Messire J.-C. Daignault, prêtre curé, et de M. Léon Malo, tous deux de Sainte-Julie, l’usage d’une salle dans une bâtisse érigée sur le lot 281 du cadastre de Sainte-Julie (actuellement : Pizzeria Sainte-Julie, sur la rue Principale) et appartenant aux dits Daignault et Malo. La partie présentement louée étant la partie qui se trouve du côté nord et dans le bas de ladite bâtisse, le tout bien connu des conseillers et des propriétaires. Que cette location soit pour le terme de cinq (5) ans à compter du 2 décembre 1901, à raison de 36 piastres de loyer par année, payable annuellement le 2 décembre et à l’expiration de chaque année. Que la salle présentement louée servira aux fins suivantes : séances ordinaires, spéciales ou ajournées du conseil municipal, de la cour des Commissaires, des juges de pain, des Commissaires d’école, du Cercle agricole, de la Compagnie d’assurance mutuelle, des syndics d’église et des marguilliers, conférences agricoles, et en général pour toutes réunions publiques concernant les affaires municipales, scolaires, agricoles, des assurés, de francs tenanciers. Que dans cette location ne sont pas comprises les assemblées politiques, les assemblées pour réjouissances publiques. Que les propriétaires se chargent d’entretenir convenablement ladite salle, la chauffer et l’éclairer au besoin, et la tenir meublée aux fins susdites.
À partir du 15 juillet 1912, la salle du conseil est louée par N.-P. Lapierre, notaire (3 $ par mois). Cette location prend fin en septembre 1926 à la suite du décès du notaire Lapierre.

Le 5 août 1912, le conseil abandonne tous ses droits de locataire dans le bas de la salle actuelle, et accepte à la place, le haut de la salle comme local pour ses assemblées, en vertu du bail passé entre Léon Malo et ledit conseil.

Le 2 décembre 1958, le conseil loue de la Commission scolaire à l’école centrale, une salle pour la tenue de ses assemblées pour le montant de 200 $ par année. L’eau et le mobilier étant fourni par la Commission scolaire. (Aujourd’hui : école L’Arpège, ouverte en 1958)
À partir du 8 juin 1988, les assemblées publiques générales et spéciales, les assemblées générales auront lieu au 1580 Fer-à-Cheval à l’hôtel de ville, au lieu du Chalet municipal au 477 Jules-Choquet. Les assemblées générales auront lieu le premier mardi de chaque mois à 20 h 30.  

RECENSEMENT FÉDÉRAL

À l’hiver 1851, a lieu le premier recensement officiel de la paroisse de Sainte-Julie, qui révèle que celle-ci compte 1 251 âmes réparties dans 190 familles. La moyenne d’âge est de 19,7 ans pour les hommes et de 19,9 ans pour les femmes. Les jeunes familles qui habitent la paroisse sont originaires de Varennes (54 %), de Sainte-Julie même (28 %) et de Boucherville. Le recensement révèle également que les patronymes les plus présents sont Blain, Brunel, Lussier, Comtois et Provost.

ÉLECTIONS MUNICIPALES

Le 5 mai 1912, le curé dit un mot sur les élections : il insiste sur le système de marchander les consciences.
Les élections fédérales de 1921 marquent un tournant dans l’histoire politique du Canada, puisqu’il s’agit de la première élection où la majorité des femmes canadiennes peuvent exercer un droit de vote.
Ainsi, le 16 octobre 1921, le curé annonce aux paroissiens que les femmes ont le droit de vote lors des élections fédérales de cette année, prévues le 6 décembre. Et d’ajouter que pour pouvoir voter, « il suffit de se faire inscrire à temps ».
Le 1er juin 1936, résolution adoptée à l’effet que les élections municipales en la paroisse de Sainte-Julie se tiennent dorénavant le premier lundi juridique du mois de mai de chaque année au lieu d’être tenue au mois de janvier et que la demande soit faite immédiatement au lieutenant-gouverneur en Conseil.
Le 2 juin 1947, règlement numéro 165 concernant le changement de date des élections municipales.
Le 3 juin 1953, le secrétaire donne lecture d’une procédure signifiée au Conseil municipal en rapport avec la contestation de l’élection de René Gauthier comme maire de la municipalité, cette dernière étant mise en cause. Le 2 juillet suivant, le secrétaire donne lecture du jugement signifié à la municipalité en vertu duquel l’élection de René Gauthier est annulée comme maire de la municipalité.
Les élections municipales se tiennent maintenant tous les quatre ans en novembre.

ANNEXION

Le 7 janvier 1923, le curé fait lecture du premier avis de la requête de quelques francs tenanciers de la paroisse de Saint-Bruno demandant que leurs terres soient détachées de ladite paroisse et ensuite annexées à la paroisse de Sainte-Julie. Deuxième avis : 14 janvier. Les 23 janvier et 11 février 1923, le curé fait lecture du décret canonique pour l’annexion des terres de Saint-Bruno.

Le 1er septembre 1970, Me Armand Poupart et le secrétaire-trésorier doivent rencontrer les autorités du ministère des Affaires municipales pour le projet d’annexion d’une partie du territoire de Sainte-Julie par la Ville de Saint-Bruno.

Le 2 février 1971, la Ville de Sainte-Julie veut négocier pour que Saint-Bruno cède une partie de territoire, car il serait plus facile à Sainte-Julie de lui offrir les services.

Le 7 janvier 1975, la Ville de Saint-Bruno refuse l’annexion d’une partie du territoire à la Ville de Sainte-Julie (règlement numéro 302) et cette dernière envoie une requête des personnes concernées voulant l’approbation dudit règlement.

Le 2 août 1977, considérant l’annexion de partie des lots numéro 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 des plans et livres de renvois officiels de Saint-Bruno ; considérant que ces parties de lots sont connues comme étant le lot numéro 507 au cadastre de Saint-Bruno et que Sainte-Julie désire se prévaloir du droit de recevoir les mutations ; le conseil demande au registrateur de la Division d’enregistrement de Chambly de lui faire parvenir toute mutation concernant ce dernier lot.

INCORPORATION DE LA VILLE

Le 23 avril 1971, Me Armand Poupart doit préparer les actes et documents pour que la municipalité de Sainte-Julie devienne la Ville de Sainte-Julie.

Le 5 août 1971, c’est l’incorporation de la Municipalité de la Paroisse en Municipalité de Ville.

Le 2 novembre 1971, la Ville de Sainte-Julie est sous l’acte de la Loi des cités et des villes.

SIGLE – SYMBOLE SOCIAL

Le 2 novembre 1971, le Conseil accepte les modifications concernant le sigle de la Ville de Sainte-Julie. 

Le 4 avril 1990, lancement officiel du nouveau symbole social de la Ville de Sainte-Julie.

UNION DES MUNICIPALITÉS DE LA VALLÉE DU RICHELIEU

Le 2 janvier 1973, la Ville s’unit à l’Union des municipalités du Bas-Richelieu.

Le 18 mars 1975, le conseil demande l’adhésion de la ville à l’Union des Municipalités de la Province de Québec.

CHAMBRE DE COMMERCE

En mai 1977, la Chambre de commerce de Sainte-Julie est fondée.

En octobre 1983, la Ville de Sainte-Julie se joint à la Chambre de commerce de la Rive-Sud comme membre corporatif.

Le 1er mai 1984, la Ville de Sainte-Julie accepte de participer financièrement à la Chambre de Commerce de la Rive-Sud pour la publication de la revue « Commerce Rive-Sud ». Il y aura tout un article sur la Ville et une photo sur la couverture.

OFFICE MUNICIPAL D’HABITATION

Le 3 octobre 1978, le conseil municipal est autorisé à présenter au Lieutenant-gouverneur du Québec la requête le priant de constituer une corporation sans but lucratif, pour fins d’acquisition, de construction et d’administration d’immeubles d’habitation pour personnes et familles à faible ou modique revenu sous le nom d’Office municipal d’habitation.

Requête qui porte ses fruits, puisque le 30 janvier 1979, c’est l’incorporation officielle de l’Office municipal d’habitation (OMH de Sainte-Julie).

Puis le 22 octobre 1979, c’est la visite officielle du chantier de construction de l’édifice de l’Office municipal d’habitation de Sainte-Julie, sous la présidence d’honneur de Guy Tardif, ministre des Affaires municipales du Québec.

Un an plus tard, le 24 octobre 1980, l’Office municipal d’habitation de Sainte-Julie est inauguré et nommé l’Habitat Ô Blé d’Or.

BULLETIN MUNICIPAL

Le 6 mars 1979, le Conseil engage M. Raymond Tardif comme responsable de l’information pour la publication d’un journal mensuel, pour un an à compter du 2 avril 1979. (Le Citoyen)

MRC

Le 6 janvier 1981, le Conseil participera à une séance de consultation pour recevoir toutes les opinions et tous les documents relatifs à la présentation d’un mémoire au Secrétariat du Comité de Consultation Richelieu et au Secrétariat du Comité de Consultation de la Rive-Sud, concernant la création d’une Municipalité Régionale de Comté.

Le 3 novembre 1981, le Conseil approuve le découpage de la MRC Marie-Victorin. Ce découpage comprend les limites territoriales des municipalités de Sainte-Julie, Boucherville, Saint-Amable, Varennes, Calixa-Lavallée, Verchères et Contrecœur.

Le 4 avril 1995, sur le document traitant de la décentralisation préparé par l’UMRCQ, la Ville de Sainte-Julie s’oppose officiellement à l’attribution de pouvoirs accrus aux MRC qui aurait pour conséquence de transformer les MRC en superstructures lourdes et difficiles à gérer ; à l’attribution d’un pouvoir de taxation aux MRC afin qu’elles ne deviennent pas un nouveau palier gouvernemental ; à l’application au niveau des MRC d’un suffrage universel pour l’élection des membres soit les préfets et les conseillers. Mais s’opposent surtout à l’attribution de nouveaux pouvoirs au niveau local afin de respecter l’autonomie locale ; pour le maintien le droit de retrait au niveau des MRC afin que toutes nouvelles activités gérées par les MRC le soient, à la suite d’une décision libre et non imposée pour chaque conseil municipal ; souhaite que tout nouveau transfert de responsabilités par le Gouvernement provincial fasse l’objet de négociations.

DÉFENSE NATIONALE

Le 3 novembre 1981, attendu que le sous-ministre du ministère de la Défense nationale, Canada, a donné un avertissement concernant le champ de tir du Mont-Bruno ; que la zone de danger conscrit est située en partie dans la Ville (5e concession) et que le tir est prohibé sur le territoire de la Ville ; le conseil avise le ministère de la Défense nationale de cesser immédiatement ce genre d’opération et de respecter la teneur du règlement prohibant ces activités et demande de faire installer des équipements sécuritaires pour protéger la population environnante de ce champ de tir du Mont-Bruno.

En 2023,le ministère de la Défense nationale a mené des travaux pour déminer le terrain. 

PARC INDUSTRIEL

La création du parc industriel de la Ville de Sainte-Julie remonte au 7 mai 1985 lorsque le conseil municipal décide de son emplacement sur les lots P-121, P-123, P-124, P-126 et P-127.

Et le 17 juin 1985, le parc industriel Lavoisier est officiellement créé.

Le 10 septembre 1985, pour compléter son projet d’aménagement du parc industriel, le conseil demande également au ministère des Transports du Québec (MTQ) de lui céder une bande de terrain (lot 126).

Par la suite, en février 1986, Imprimerie Ste-Julie inc. achète une partie des lots P-124, P-123, P-121, et la Cie de Gestion L. Bélanger et Fils Ltée et Les Placements Repirex Ltée achètent, elles aussi, une partie des lots P-127 et P-126 à la Ville.

Puis, en mars 1986, c’est au tour de la compagnie Réfrigération Universelle Inc. d’acheter une partie du lot 127 à la Ville.

Et c’est le 17 mars 1986 qu’est faite la première pelletée de terre symbolique pour la construction de la première industrie (Imprimerie Sainte-Julie inc.), sur la rue Nobel, à Sainte-Julie.

En mai 1986, d’autres compagnies viennent s’installer dans le parc industriel : la compagnie Sani-Marc Inc. qui achète une partie des lots P-124, P-126, et la compagnie Ecochimie Inc. qui achète une partie des lots P-126, P-127.

Le 6 octobre 1987, afin d’attirer de nouvelles compagnies à venir s’installer dans le parc industriel, le conseil municipal mandate la firme Le Groupe Communication J. Despins Inc. pour élaborer la pochette de promotion industrielle.

Le 1er décembre 1987, pour construire le parc industriel, la Ville est contrainte d’exproprier certaines personnes.

GENTILÉ

Le 3 mars 1987, le gentilé « Julievillois, Julievilloise » est accepté, après un concours parmi les citoyens de la Ville de Sainte-Julie.

FÉDÉRATION CANADIENNE DES MUNICIPALITÉS

Le 6 février 1990, la Ville de Sainte-Julie adhère comme membre de la Fédération canadienne des municipalités.