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Abbé Théoret

Né à Pointe-Claire, Joseph-Narcisse Théoret (1822-1876) fut ordonné prêtre à Montréal en 1844, après son cours classique et sa théologie. Nommé vicaire dans les paroisses de Saint-Hermas (1844-1845), de Boucherville (1845-1846), il devint le curé fondateur de la paroisse Saint-Norbert-de-Berthier (1846-1852). En septembre 1852, l'abbé Théoret devint le premier curé résidant à Sainte-Julie. C'est sous son règne que la paroisse va connaître un véritable essor. Après 23 ans de service pour le salut des âmes julievilloises, il s'éteint le 14 janvier 1876 dans la force de l'âge : 53 ans et 10 mois. Il fut inhumé dans le caveau de la première église de Sainte-Julie. La Ville de Sainte-Julie nomma la courbe entre la montée Sainte-Julie et la rue Principale « avenue de l'Abbé-Théoret » en 1967, suivi du « parc de l'Abbé-Théoret » en 1987. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Antoine Charlebois

Ces étangs sont situés à l’extrémité nord de la ville et font actuellement l’objet d’un projet de mise en valeur et de conservation considérant la faune abondante et la grande diversité végétale qu’on y retrouve. Ce site d’une qualité exceptionnelle de 64 hectares sera ouvert au public à la suite des travaux qui s’y déroulent. Il a été nommé parc des Étangs-Antoine-Charlebois en l’honneur du propriétaire d’origine des lieux, pionnier julievillois, cultivateur dès 1851 et marguillier de 1868 à 1871.

Arthur Gauthier

Pour l’aménagement d’un parc municipal, M. Ernest Gauthier céda une partie de sa terre à la Ville de Sainte-Julie à la condition de nommer le futur parc en l’honneur de son père Arthur. Né à Sainte-Julie, cultivateur, Arthur Gauthier était un homme effacé qui a élevé une nombreuse famille sur sa ferme. On le voyait rarement au village, quelquefois à la beurrerie, peu souvent à la messe non par manque de dévotion, mais il détestait s’endimancher ! Le « parc Arthur-Gauthier » fut aménagé dès 1977. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

Bernadette Charlebois

Cet odonyme fait référence à Bernadette Charlebois, épouse de Pierre Lamoureux, maire de Sainte-Julie de 1950 à 1958. Ce terrain a été cédé par la succession Pierre Lamoureux à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

Bernadette-Trudeau (rue)

Originaire de Beloeil, Bernadette Trudeau enseigne à l’école du village, à l’angle des rues Principale et Saint-Joseph, de 1917 à 1944. Dans cette école démolie en 1920, elle supervise la classe des grands pour trois ans. À la seconde école, elle est l’unique maîtresse de la classe de première année (72 élèves), et ce, jusqu’en 1944. Elle enseigne le cours préparatoire et la première année à toute une génération de Julievillois et Julievilloises. En 1942, pour souligner ses 25 années d’enseignement, mademoiselle Trudeau est décorée de l’Ordre du mérite scolaire. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

Claire Major (Marie-Claire Parent)

Première femme à avoir été élue au poste de conseillère municipale.

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Denise Collette

Native de Montréal, Denise Collette (1918-2007) fait des études en sténographie. En 1945, à Montréal, elle épouse André Blain, originaire de Sainte-Julie. En 1962, Mme Blain est employée à temps partiel au secrétariat conjoint de la municipalité et de la commission scolaire. En 1968, elle accepte un poste à temps plein comme assistante du secrétaire-trésorier de la Ville. En octobre 1973, elle devient la première femme à occuper le poste de greffier de la Ville de Sainte-Julie, la seconde femme greffière au Québec, qu’elle occupera jusqu’en 1981. Elle décède en décembre 2007, à l’âge de 89 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

Docteur Uldéric Jodoin

Originaire de Varennes, Joseph-Clément (alias Uldéric) Jodoin était diplômé du Collège des médecins de la Province de Québec en 1901. Dès 1902, alors médecin officier de santé, le Dr Jodoin fut à l’origine du règlement municipal, adopté en 1903, rendant la vaccination obligatoire. Il acquiert un emplacement situé au 1715-1717, rue Principale. L’une des adresses correspondait à son bureau et l’autre à sa résidence privée. Il était un assez grand homme et cérémonieux. Son patois était « hop-light ». Une génération de Julievilloises et de Julievillois a été mise au monde par le Dr Jodoin, qui a pratiqué à Sainte-Julie de 1902 à 1938 ! Il décéda en 1938, à Sainte-Julie, à l’âge de 65 ans et 10 mois. En 1983, en hommage à son premier médecin résident, la Ville de Sainte-Julie nomma la « rue du Docteur-Jodoin », située dans le secteur de l’Arc-en-ciel. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Edmour-J. Harvey

Originaire de Roberval (Lac-Saint-Jean), Edmour Jean Harvey fut le créateur, développeur et bâtisseur du secteur aujourd’hui appelé « Domaine des Hauts-Bois », concept urbanistique qui respecta le caractère boisé et accidenté du terrain en accord avec la nature qui l’entourait. Edmour J. Harvey développa le Domaine des Hauts-Bois de 1967 à sa mort, survenue en 1985. La même année, en hommage à ce développeur, la Ville de Sainte-Julie changea le nom du parc Le Plateau pour celui de parc Edmour-J.-Harvey. Ce parc est devenu un lieu de rassemblement important des familles julievilloises lors de fêtes populaires. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Isola Comtois

Nés à Sainte-Julie, Isola Comtois (1887-1970) et Bernard Borduas, son époux, tiennent un magasin général dès 1908 à l’angle des rues Saint-Louis et Saint-Joseph. Avec son fils Robert, elle prend la relève du « Magasin général Borduas » après le décès de Bernard, emporté par la foudre en 1922. En 1943, elle fait l’acquisition de l’ancien magasin Morin situé au 1693, rue Principale. Le nouveau commerce porte désormais l’enseigne Magasin Borduas. On y trouve de tout dans cette « caverne d’Ali Baba » : vêtements pour toute la famille, chaussures et bottes, articles ménagers, matériel scolaire, bonbons en vrac, etc. Après plus de 60 ans à œuvrer dans le commerce de détail, madame veuve Borduas décède en juillet 1970, à l’âge de 82 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

Jacquelin Beaulieu

Né à Lévis, Jacquelin Beaulieu (1931 -) est le premier acheteur d’un terrain dans le secteur Domaine des Hauts-Bois en 1967. Depuis son arrivée, il s’implique activement dans la société julievilloise : administrateur de la Caisse populaire de 1973 à 2004, membre de plusieurs comités (scouts, Maison des jeunes, résidence Les Blés d’or) et conseiller municipal de 1976 à 1984. En hommage au pionnier de ce secteur, M. Edmour J. Harvey souhaitait qu’une rue lui soit dédiée à ce qui fut fait en 1976. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Jacques Senécal

Né à Boucherville, Jacques Senécal (1845-1922) a vécu son enfance sur une terre du premier rang à Sainte-Julie. Il est cultivateur, mais exerce diverses fonctions dans les domaines municipal, paroissial et judiciaire. Il est inspecteur agraire, membre du Bureau d’hygiène, marguillier (1903), conseiller municipal (1875-1879), maire (1880-1886 et 1888-1889) et commissaire à la Cour des commissaires (1884-1900). Il parraine principalement le développement commercial du village dont l’ouverture d’une première beurrerie et fromagerie. En 1898, il est président des syndics pour la construction de l’église actuelle. Il décède en 1922 à Sainte-Julie, à l’âge de 76 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

Joseph Véronneau

Né à Sainte-Julie, Joseph-Antoine Véronneau (1880-1960) possédait une très belle ferme au pied de la montagne et le plus beau verger de Sainte-Julie. Au temps de la cueillette, son fils passait dans les rangs pour vendre en partie le produit de leur verger et la balance était écoulée dans les marchés de Montréal. Homme assez modeste, quoique très sociable, il possédait un camion Ford 32 « à rack », de couleur verte, avec l’inscription sur la porte « J-Véronneau Pomiculteur ». Il fut président de la Commission scolaire de Sainte-Julie (1932-1934) et marguillier de 1946 à 1949. Les anciennes terres, érablière et verger de Joseph Véronneau, constituaient une partie du territoire du Domaine des Hauts-Bois. À la mémoire de ce propriétaire terrien, la Ville de Sainte-Julie nomma le « parc Joseph-Véronneau » en 1977 et la « rue Joseph-Véronneau » en 1984. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Jules Choquet

Né à Varennes (secteur du Grand Coteau), Jules Choquet (1824-1857) était instituteur de profession. En 1845, il signa un contrat d’engagement pour tenir la maison d’école numéro 5 de Varennes. Puis, il fut transféré à l’école du Grand Coteau, située sur la montée Sainte-Julie (lot # 320). Il y œuvra jusqu’en 1854 et mit un terme à sa carrière d’enseignant afin d’ouvrir un commerce. En juillet 1855, à l’âge de 31 ans, Jules Choquet fut élu pour former le premier conseil municipal de la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie et en devint le premier magistrat. L’année suivante, il se porta acquéreur d’une maison sur la rue Principale afin d’y établir sa résidence et son commerce de marchandises sèches et « groceries », duquel il connut de sérieuses difficultés financières. Le maire Choquet fut remplacé au conseil municipal en mars 1857 « pour cause de maladie et vu qu’il est à présumer qu’il ne pourra longtemps y assister ». Il décéda, le mois suivant, à l’âge de 33 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Léon Malo

Né à Saint-Marc-sur-Richelieu, Léon Malo (1833-1912) contribue au développement de Sainte-Julie pendant un demi-siècle tant dans le domaine municipal, paroissial, scolaire, judiciaire, économique que communautaire. Il est marchand de profession, mais exerce aussi diverses fonctions : auditeur, inspecteur du pain, secrétaire-trésorier (1875-1885), greffier et président du Bureau local de santé, marguillier, comptable, maître de poste (1897-1912), commissaire d’école et secrétaire-trésorier de la Corporation scolaire de Sainte-Julie, commissaire à la Cour des commissaires, conseiller municipal (1862-1863, 1872-1874 et 1887-1889) et maire (1890-1901). Voulant faire carrière dans le commerce, il s’établit à Sainte-Julie vers 1856-1857 afin d’y faire prospérer un magasin. Au cours de sa carrière, il s’associe avec Louis Senécal pour poser des paratonnerres, puis il parraine conjointement avec le curé Daigneault la construction d’une salle paroissiale publique. Il s’implique lors de la construction de l’église actuelle à titre de marguillier-comptable. Il décède en 1912 à Sainte-Julie, à l’âge de 79 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

N.-P. Lapierre

Originaire de Saint-Paul-l’Ermite dans la région de Lanaudière, Napoléon-Paul Lapierre étudia au Collège de l’Assomption de 1872 à 1880 (40e cours) et fit sa cléricature chez le notaire Joseph Marion. Il obtint sa commission de notaire le 23 mai 1884, profession qu’il exerça de 1884 à 1926. En 1885, il fut embauché à titre de secrétaire-trésorier de la Corporation municipale de Sainte-Julie. À cette époque, le notaire Lapierre est le personnage le plus influent à Sainte-Julie, car il s’implique dans de nombreux dossiers concernant le développement de la municipalité et celui de son comté. Au cours de sa carrière, il fut secrétaire-trésorier des commissions scolaires de Sainte-Julie et de Saint-Amable, des syndics pour la construction de l’église actuelle, de la Compagnie d’assurance mutuelle de Sainte-Julie et du Bureau local de santé. Il fut surintendant spécial pour la répartition des travaux de voirie, président d’élection, greffier de la Cour des commissaires, propriétaire de la compagnie électrique et du réservoir d’aqueduc et premier gérant de la Banque Nationale de Québec à Sainte-Julie. À la mémoire de celui qui s’impliqua activement pendant plus de 40 ans dans tous les domaines de la vie julievilloise, la Ville de Sainte-Julie nomma le « boulevard N.-P.-Lapierre » en 1977, la « place N.-P.-Lapierre » en 1985 et le « parc N.-P.-Lapierre » en 1986. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Pierre Lamoureux (1897-1959)

Né à Sainte-Julie (Québec), cultivateur, laitier, marguillier, commissaire d’école, conseiller municipal, Pierre Lamoureux (1897-1959) fut maire de Sainte-Julie de 1951 à 1958. Sa succession céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

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Thérèse Savard-Côté

Née à Danville (Cantons de l’Est), Thérèse Savard (1909-1993) assista son époux, Roch Coté, dans la gestion de la Caisse populaire de Sainte-Julie de 1938 à 1962. Cette année-là, elle lui succède à titre de gérante jusqu’à sa retraite en 1975. Elle fut l’une des premières femmes à occuper un poste d’une telle importance dans la région. À la mémoire de celle qui s’impliqua activement pendant 37 ans dans la vie économique julievilloise, la Ville de Sainte-Julie nomma le pavillon des loisirs situé dans le parc Jules-Choquet du nom de « Pavillon Thérèse-Savard-Côté » en 2008. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

Voir Toponymie