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Sinistres

La Ville connaît aussi, entre les années 1900 et 1990, son lot de sinistres...

Le 21 août 1906, quatre ans après la fin de sa construction, une violente tempête cause des dommages à l'église de Sainte-Julie. 

Quatre autres années plus tard, le 1er octobre 1910, un cyclone cause des dommages au clocher de l’église. 

Le Le 6 août 1922, le curé annonce qu’il est arrivé dans la paroisse un terrible accident : « Deux jeunes hommes pleins de vie et avec un bon avenir devant eux ont été foudroyés par le tonnerre. M. Bernard Borduas, de cette paroisse, et M. Philippe Lanoix, de Longueuil.»

Quelques mois plus tard, le 3 décembre 1922, le curé annonce un autre malheur dans la paroisse : « Urgel Malo a perdu par le feu sa boutique de forge et tous ses outils ».

Le 11 mai 1924, le curé annonce qu’il y a encore eu un incendie désastreux à déplorer dans la paroisse : « M. Émile Provost a vu sa maison et ses bâtisses près de la maison complètement détruites ». 

Puis, quelques années tard, le 28 décembre 1929, une autre tragédie meurtrière frappe Sainte-Julie. Alors que l’opération du battage de grain s’achève et que 300 sacs de grain sont entreposés dans la remise de Lionel Pepin sur la terre qu’il loue à Mme Blain (aujourd’hui le centre commercial du Vieux-Village sur la rue Principale), un craquement se fait entendre à l’intérieur de la remise et la poutre du coin sud-est du plancher supérieur cède, causant un effondrement : les six personnes qui s’y trouvent sont englouties sous l’amas d’avoine. On constate la mort par asphyxie de quatre personnes : Benoit Blain (écolier de 12 ans), Armand-Ismaël Savaria (18 ans) et les frères Georges-Aimé et Magella Pepin (17 et 18 ans). D’imposantes funérailles leur sont faites le 31 décembre lors d’un deuil paroissial.

En 1932, le deuxième plancher d'un hangar à grains s'écrase à Sainte-Julie ; 4 personnes y perdent également la vie.

En 1950, des vents violents traversent la paroisse, tant et si bien que, le 6 mai, le vent arrache la couverture du presbytère de Sainte-Julie.

Deux ans plus tard, en 1952, un avion Vampire de la RCAF s'écrase sur un tas de pierres à deux kilomètres du village de Sainte-Julie (terre de Laurent Trudeau), et met le feu à deux résidences. Son explosion tue le pilote seul à bord.

En 1965, une grande sécheresse touche la paroisse. Et le 5 octobre, à 20 h 30, à la salle paroissiale de Varennes, a lieu une assemblée réunissant tous les cultivateurs du comté de Verchères qui ont été affectés par cette sécheresse.

Puis, le 20 août 1968, un avion de guerre CF-100 de la base de l’ARC de Saint-Hubert s’écrase sur la maison de Jean Couvrette (rue Félix-Leclerc), dans le Domaine des Hauts-Bois, lorsqu’en route pour l’aéroport militaire de Saint-Hubert, mettant le feu à deux des trois résidences de ce domaine.

Le 4 mars 1971, la plus importante tempête de neige du siècle paralyse une partie de la Ville de Sainte-Julie pendant plusieurs jours. Une personne serait décédée ensevelie sous la neige.

Quatre ans plus tard, en 1974, une autre violente tempête de neige paralyse de nouveau une partie de la Ville pendant trois jours.

Le 8 décembre 1981, le recouvrement en aluminium du presbytère est endommagé par le vent. On envoie la facture aux assureurs.

À l’été 1983, une nouvelle sécheresse cause des effondrements de sols. Suivie en décembre 1983 par des pluies torrentielles et du verglas qui causent plusieurs dommages.

Le 23 août 1988, un incendie d’un entrepôt de BPC (biphényles polychlorés) à Saint-Basile-le-Grand cause l’évacuation d’une partie de la population de Sainte-Julie.

« Le 29 août 1988, attendu qu’en date du 23 août 1988, suite à l’incendie de l’entrepôt de BPC à St-Basile-le-Grand, la municipalité de Sainte-Julie a subi des dommages occasionnés par la fumée toxique contenant des BPC ; attendu qu’une partie de la population a dû être évacuée causant également des pertes et des frais auxdits citoyens ; la municipalité de Sainte-Julie demande à être reconnue zone désignée en vertu d’un décret à être adopté par le gouvernement du Québec, qu’elle puisse bénéficier du programme d’assistance financière établi par le gouvernement du Québec en vertu de l’article 38 de la Loi sur la protection des personnes et des biens en cas de sinistre. »

« Le 4 octobre 1988, attendu que suite à l’incendie de barils de BPC survenu à Saint-Basile-le-Grand le 23 août 1988, plusieurs personnes ont été évacuées vu le risque de contamination ; attendu que les barils de BPC situés à Saint-Basile-le-Grand devraient à l’heure actuelle être déjà déménagés ; la Ville de Sainte-Julie demande au ministre de l’Environnement de procéder dans les plus brefs délais au déménagement des barils de BPC situés dans l’entrepôt à Saint-Basile-le-Grand. »

« Le 12 octobre 1988, suite au sinistre causé par l’incendie d’un entrepôt de biphényles polychlorés (BPC) survenu le 23 août 1988 à Saint-Basile-le-Grand, attendu que le personnel cadre de la Ville de Sainte-Julie fut mis à l’œuvre en vue de remédier spécifiquement à la situation causée par ledit sinistre ; attendu que le personnel à l’emploi fut entièrement mis à contribution au programme d’aide aux citoyens pendant toute la période qu’a constituée l’évacuation des sinistrés ; attendu que la Ville de Sainte-Julie a encouru des dépenses additionnelles à ses dépenses courantes en raison de cet incendie et de l’évacuation qui en a découlé ; attendu que le gouvernement du Québec estime opportun d’octroyer une aide financière aux corporations municipales en vue de rembourser les dépenses additionnelles à leurs dépenses courantes pour payer les frais de temps supplémentaire de leur personnel ; il est résolu que la corporation municipale de Sainte-Julie réserve à son personnel cadre le même traitement qu’au personnel syndiqué en ce qui a trait à la rémunération et que le tout soit considéré comme un cas de force majeure suite à l’événement fortuit. »

« Le 2 octobre 1990, suite à l’incendie de BPC survenu le 23 août 1988, la Ville de Sainte-Julie demande au ministère de la Sécurité publique de reconsidérer son interprétation actuelle, d’allouer le remboursement du temps régulier affecté à la gestion de la crise et d’obtenir de Saint-Bruno et Saint-Basile des résolutions d’appui à la présente. »

Le 25 novembre 1988, un tremblement de terre survenu au Québec est ressenti également à Sainte-Julie.

À l’été 1989, une autre sécheresse cause de nouveau des effondrements de sols. Événement qui se répète à l’été 1991. 

Trois ans plus tard, à l’hiver 1994, des inondations surviennent à Sainte-Julie, durant l’hiver et la période de dégel. La catastrophe se répète les 8 et 9 novembre 1996, à cause de pluies diluviennes qui touchent la région.

Le 7 janvier 1998, une tempête de verglas cause une panne d’électricité majeure à travers le Québec pendant deux à trois semaines, et la Ville de Sainte-Julie n’est pas épargnée.

En 2020-2021, Sainte-Julie est touchée par la pandémie de COVID-19. Les bâtiments municipaux sont fermés. Les services aux citoyens sont offerts en ligne.