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COMMISSION SCOLAIRE DE SAINTE-JULIE
C’est le 22 juin 1851 qu’est fondée la Commission scolaire de Sainte-Julie.
Le 3 juin 1946, le conseil permet à la Commission scolaire de « barrer la rue Saint-Louis, dans la partie adjacente au terrain de l’école du village, d’ici la fin des classes, durant les récréations de l’avant-midi et de l’après-midi et de 12 h 30 à 13 h, les jours de classe, la municipalité se dégageant de toute responsabilité pour les accidents qui pourraient arriver dans ladite rue durant le temps où elle sera barrée ».
RECENSEMENT SCOLAIRE
En janvier 1921, un recensement scolaire est effectué dans la municipalité, pour lequel on paie, le 30 mai 1921, 5 $ chacun à messire G. E. Gohier et à messire A. Lessard.
En 1951, un autre recensement est organisé, dont les statistiques sont les suivantes : « École du village : 4 religieuses, 1 institutrice, 57 garçons, 55 filles ; École des rangs : 4 institutrices, 40 garçons, 40 filles ; Collège classique : 3 au Séminaire de Saint-Jean, 4 au collège de l’Assomption et 1 à Saint-Hyacinthe. »
D’autres statistiques scolaires sont établies par la suite, en septembre 1960 : « École centrale : 6 religieuses, 4 institutrices, 1 maître ; Élèves : 146 garçons, 141 filles. »
BOURSE D’ÉTUDES
Dans le but de favoriser le développement de l’agriculture, une résolution municipale est adoptée le 5 octobre 1949, qui accorde une bourse de 10 $ aux élèves qui fréquentent les écoles d’agriculture.
ÉCHANGES CULTURELS
Dans les années 1980-1990, la Ville de Sainte-Julie est le lieu de plusieurs échanges culturels entre les écoles de la municipalité et d’ailleurs.
Ainsi, le 6 juin 1983, marque la visite à l’hôtel de ville des élèves et des professeurs de 6e année de la Ville de Kanata (Ontario).
L’année suivante, le 6 août 1984, l’hôtel de ville reçoit la visite de Rousseau Tawegoum, du Cameroun, stagiaire en loisir municipal, dans le cadre du programme d’échange Carrefour canadien de Loisir International.
Le 15 avril 1985, l’hôtel de ville reçoit cette fois-ci la visite des amis canadiens de Vancouver dans le cadre du programme Hospitalité-Canada organisé par la direction de l’école polyvalente du Mont-Bruno.
Le 4 mars 1986, la Ville de Sainte-Julie, faisant partie du Programme d’échanges d’emplois d’été entre les municipalités de France et du Québec, envoie ses deux candidats, Bruno Lalande et Josée Trudeau, pour représenter la Ville.
Le 6 juin 1986, c’est au tour des amis de Duncan (B.C.) de rendre visite à l’école Arc-en-ciel (6e année).
En 1988, le projet du Programme d’échanges d’emplois d’été entre la France et le Québec recommence. La Ville accepte alors d’envoyer à nouveau deux autres jeunes : Dominic Fortin et Nathalie Lajeunesse. Puis, le 18 avril 1989, c’est au tour de Jean-François Gagnon et François Carrière de représenter la Ville. La Ville de Sainte-Julie participe ainsi à ce programme jusqu’en 1993.
Le 23 avril 1990, les élèves des écoles Aux-Quatre-Vents et de Saint-Didier d’Aoste (Isère, France) visitent l’hôtel de ville, lors d’un séjour des écoliers français dans la municipalité du 18 au 28 avril 1990.
Et en 1996, la Ville de Sainte-Julie participe cette fois-ci au Programme d’échange d’emplois d’été entre les municipalités du Québec et de l’Ontario, mais pour une année seulement.
ÉCOLES PRIMAIRES
Journée d’école type à la fin du XIXe siècle – début du XXe siècle :
9 h Prière
10 h 15 – 10 h 30 Récréation
12 h – 13 h Repas du midi
13 h Chapelet
14 h 30 Départ des jeunes écoliers
16 h Départ des écoliers en autobus
L’école de rang (711, montée Sainte-Julie)
La toute première école de rang de Sainte-Julie est construite en 1832, à la suite de l’adoption trois ans plus tôt d’une loi visant à encourager l’instruction élémentaire. La bâtisse, faite en bois, mesure 24 pieds x 24 pieds.
En 1851, l’école accueille 77 enfants âgés entre 5 et 15 ans, et ils sont une trentaine par classe.
Les professeurs, Jules Choquet, Léocadie Chagnon et Mathilde Chagnon enseignent aux élèves le catéchisme, la grammaire, l’histoire simple, la géographie, l’histoire du Canada, le calcul, le savoir-vivre et l’agriculture. À noter qu’à cette époque, chaque étudiant fait sa prière quatre fois par jour.
Cette ancienne école a accueilli des élèves jusqu’en 1884, pour ensuite faire place à la nouvelle école du village.
Les bâtiments et leur terrain sont alors vendus aux enchères. C’est le curé Daigneault qui en fait l’acquisition, et ce, pour la somme de 270 $. Il revend ensuite le tout, quelques mois plus tard, à Alfred Hanfield pour 325 $.
L’ancienne école est démolie vers 1890 et est remplacée quelques années plus tard par la maison actuelle construite à la fin du XIXe siècle.
École du village (ou Couvent de Saint-Joseph, boulevard Saint-Joseph – École nº 1 – Lot 283) :
En 1884, le curé Joseph Camille Daigneault fait don d’un terrain aux commissaires d’école de Sainte-Julie. Ce faisant, il souhaite favoriser l’avancement de l’éducation primaire avec la construction d’un établissement d’enseignement en plein cœur du village.
C’est en 1885 que l’école du village est construite, sur la rue Principale à l’intersection du boulevard Saint-Joseph.
Le 8 février, les marguilliers viennent en aide à la Commission scolaire de Sainte-Julie, qui fait face à des frais considérables pour la construction de l’école, en faisant un don de 100 $.
Le 29 mars 1915, les commissaires d’école souhaitent apporter des améliorations à l’école du village, et la rallonger de 30 pieds (la maison d’école actuelle ayant originellement 40 pieds x 30 pieds, bâtis à son comble français).
Mais le vieux bâtiment est devenu trop petit avec le temps et on le démolit en 1920, pour construire à la place une nouvelle école, plus grande.
La nouvelle école est construite au coût de 9 000 $ et mesure 70 pieds x 30 pieds. Ses bâtisseurs changent l’orientation de la façade par rapport à l’ancienne école, afin qu’elle donne sur le boulevard Saint-Joseph.
La bénédiction de la nouvelle école du village a lieu le 5 décembre 1920, après la messe paroissiale, lors d’une procession. À l’époque, le rez-de-chaussée contient trois classes et les institutrices logent à l’étage.
Le 9 décembre 1920, on remet à l’arrondissement scolaire nº 1 l’octroi spécial payé par Québec, capital et intérêts, d’un montant total de 532,56 $.
En 1926, l’école du village compte 102 élèves.
Près de vingt ans plus tard, soit en 1944, les institutrices laïques sont remplacées par des religieuses de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Deux sœurs institutrices s’y installent et l’école devient alors le Couvent de Saint-Joseph. L’école demeure en opération jusqu’en 1958.
École nº 2 (rang de la Belle-Rivière) :
Le 24 mai 1910, l’inspecteur des écoles mentionne dans son rapport que l’école nº 2 n’est pas assez éclairée et qu’il faudrait ajouter une fenêtre derrière les élèves.
École nº 3 (rue Principale ou Grand Rang – Lot 257) :
Le 2 juillet 1906, l’inspecteur des écoles mentionne dans son rapport que « la maison d’école nº 3 est absolument mauvaise ».
Le 14 mars 1907, l’inspecteur des écoles insiste et mentionne dans un autre rapport que « la maison d’école nº 3 devrait être reconstruite ».
Malgré cela, le 12 mai 1907, on décide de retarder d’un an sa construction à neuf.
Deux plus tard, le 2 mai 1909, il est finalement résolu par les commissaires d’école de construire à neuf l’école nº 3.
Le 18 septembre 1909, l’inspecteur des écoles constate que le plan de l’école nº 3 a été suivi et accepte ladite école.
Le 24 mai 1910, l’inspecteur des écoles mentionne dans son rapport qu’il n’y a pas de ventilation dans les lieux d’aisance de l’école nº 3, et qu’en hiver, l’odeur pénètre dans la salle de classe.
Le 29 mars 1915, les commissaires d’école veulent apporter les améliorations suivantes : la maison d’école nº 3, ayant une grandeur de 30 pieds x 34 pieds, sera agrandie en faisant le logement de l’instituteur en haut de la maison.
École nº 4 (rang des Vingt-sept – Vieille école sur le lot 228 avant 1934, lot 351 à partir de 1934) :
Cette école est construite en 1866, sur le rang des Vingt-Sept (l’actuel chemin de Touraine).
Le 31 août 1923, un paiement de 138,75 $ est remis aux commissaires d’école de Saint-Amable pour qu’il soit remis à l’arrondissement nº 2 de Saint-Amable. Il s’agit de la quote-part due par l’arrondissement nº 4 de Sainte-Julie, en vertu d’une sentence arbitrale du 6 août 1922.
École nº 5 (rang Beloeil ou de la Vallée ou des Quarante-deux – Lot 68) :
Le 24 mai 1910, l’inspecteur des écoles mentionne dans son rapport que l’école nº 5 n’est pas assez éclairée et qu’il faudrait ajouter une fenêtre derrière les élèves.
Le 5 février 1913, il est résolu par les commissaires d’école de permettre aux propriétaires et citoyens de Saint-Amable de se servir de la maison d’école nº 5 comme chapelle (en haut) et presbytère (en bas), et de transformer la maison de William Daviault comme maison d’école.
Le 29 mars 1915, les commissaires d’école veulent apporter les améliorations suivantes : la maison d’école nº 5, ayant une grandeur de 30 pieds x 28 pieds, sera agrandie temporairement puisqu’il est question de la reconstruire dans les 2 à 3 ans suivants.
Reconstruction qui ne se fera finalement qu’en 1933.
École nº 6 (rang des Trente à Saint-Amable – Lot 470) :
Le 10 décembre 1919, un paiement de 5 $ est fait à Odias Léonard pour la moitié de la préparation du devis pour la construction de la maison école.
Le 29 décembre 1919, un paiement de 400 $ est fait à Arthur Léonard et Félix Léonard en acompte sur le contrat de construction de la maison d’école. Le 23 juillet 1920, un autre paiement de 1 800 $ est fait à Léonard & Léonard pour la balance qui leur revient sur le coût de la construction.
Le 22 juillet 1920, un paiement de 10 $ est fait à Joseph Hébert, inspecteur des écoles, pour les frais d’inspection de l’école nº 6.
Le 3 septembre 1920, un paiement de 15,14 $ est fait à Excelsior Wire pour l’achat de clôture.
Le 30 septembre 1920, un paiement de 1 300 $ est fait à Louis Beauchemin, fils de Charles, sur le capital du billet du 23 juillet 1920 pour l’argent emprunté pour la construction de l’école nº 6, plus 14,75 $ pour les intérêts du 23 juillet au 30 septembre 1920.
Le 21 décembre 1920, un paiement de 28,80 $ est fait à la Compagnie d’assurance Atlas pour une prime d’une assurance de 1 800 $ prise sur l’école nº 6 pour 3 ans.
Le 16 septembre 1921, un paiement de 7,50 $ est fait à Granger Frères pour l’achat d’un globe terrestre.
École L’Arpège (ou école Saint-Joseph ou école Centrale, au 649, rue Saint-Joseph – Patrimoine immobilier) :
C’est le 27 avril 1958, à 14 h, qu’ont lieu la bénédiction du terrain et l’inauguration des travaux de construction de l’école Centrale. Les personnes présentes sont Roméo Latour, curé ; Clodomir Ladouceur, député provincial ; Maurice Johnson, député fédéral ; Pierre Lamoureux, maire ; les conseillers ; Paul Provost, président de la Commission scolaire ; les commissaires ; le Couvent, représenté par les six religieuses ; Dr Marcel Desrochers, médecin de la paroisse ; l’architecte Robillard. On profite de l’occasion pour présenter le personnel enseignant.
Le 31 janvier 1959, le curé Latour bénit la chapelle des religieuses de Saint-Joseph à l’école centrale de Sainte-Julie.
La bénédiction de l’école Centrale a lieu le 21 mai 1959, à 16 h 30. Elle est effectuée par Son Excellence Mgr Gérard-Marie Coderre, évêque de Saint-Jean de Québec. Le soir, à 19 h 30, Son Excellence confère également le sacrement de confirmation à 26 garçons et 24 filles. Et sur ce nombre, 27 font leur première communion à 21 h.
L’inauguration officielle de l’école Centrale se tient quelques mois plus tard, le 28 juin 1959, lors d’une réception civique.
L’ouverture de l’école Centrale entraîne alors la fermeture de toutes les écoles de rang sur le territoire de Sainte-Julie.
Un an après l’ouverture de l’école, le 1er mai 1960, le curé invite les paroissiens à l’exposition de travaux et de dessins des élèves de l’école Centrale.
Le 25 novembre 1964 a lieu la bénédiction du chemin de croix dans la chapelle du Couvent des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe à l’école centrale de Sainte-Julie. Y assistent les cinq religieuses de cette congrégation.
Le 9 octobre 1973, la Commission scolaire de Varennes garde le gymnase de l’école Saint-Joseph.
École Le Rucher (au 1800, rue Savaria) :
Le 2 octobre 1973, le conseil communique avec la Commission scolaire de Varennes pour qu’on l’informe de l’emplacement de la future école.
Au début de l’année suivante, le 19 février 1974, le plan de la future école, qui sera construite sur la rue Savaria, est approuvé par le conseil.
Finalement, après un peu plus d’un an de travaux, l’école Le Rucher est officiellement inaugurée le 19 octobre 1975.
École Arc-en-ciel (école Le Relais, au 450, rue Charles-de Gaulle) :
Le 4 novembre 1975, le conseil appuie fermement la Commission scolaire de Varennes pour la construction d’une 3e école primaire.
Le 15 juillet 1976, le conseil autorise la Commission scolaire de Varennes à ériger une école modulaire préfabriquée, transportable, avec fondation en bois, sur le lot 607-665, pour une durée de deux ans. À la fin de ce terme, si l’école temporaire n’est pas remplacée par une école permanente, la Commission devra payer une amende à hauteur de 5 000 $ par mois.
Le 5 octobre 1976, alors que les travaux de construction de l’école modulaire sont entamés, la Commission scolaire de Varennes demande l’autorisation au conseil l’accès aux locaux du Pavillon Jules-Choquet pour une période d’environ 3 semaines, « le temps que l’école Le Relais soit finie de construire ; vu que l’école est commencée depuis 3 semaines ; que les parents s’impatientent ; et pour ne pas que les enfants perdent le goût de l’école ». Après délibération, le conseil souhaite rencontrer dans les plus brefs délais les associations de loisirs utilisant le Pavillon Jules-Choquet ainsi que les représentants de la Commission scolaire, pour déterminer la possibilité de prêter le Pavillon.
Puis, le 5 juillet 1977, un an après la fin des travaux de l’école modulaire, le conseil autorise la Commission scolaire de Varennes à agrandir l’école Le Relais, et ce, pour une durée d’un an seulement. Après quoi, une amende de 5 000 $ par mois sera imposée à la Commission scolaire.
L’année suivante, le 4 juillet 1978, le conseil refuse la demande de la Commission scolaire de Varennes qui souhaite laisser l’école Le Relais à sa localisation actuelle jusqu’à son déménagement sur son emplacement définitif, la Ville considérant que la date limite pour la relocalisation de ladite école est le 15 juillet 1978.
Finalement, c’est en septembre 1978 que l’école Arc-en-ciel ouvre ses portes, et elle est inaugurée quelques mois plus tard, soit le 10 décembre 1978.
École Aux-Quatre-Vents (au 1920, rue Borduas) :
Le 4 octobre 1977, le conseil est favorable à la participation et au partage des coûts d’un projet d’implantation d’un parc-école sur la rue Borduas, la participation financière de la Ville s’élevant à environ 30 000 $.
Le 25 novembre 1977, l’école Aux-Quatre-Vents est officiellement inaugurée.
École Du Moulin (1500, rue du Moulin) :
Le 6 novembre 1979, le conseil autorise Michel William, Paul Brossard et Michel Bourgon à étudier avec la Commission scolaire de Varennes la possibilité de doubler la superficie de la future école, comparativement aux gymnases déjà existants sur le terrain.
Un an plus tard, le 7 octobre 1980, le conseil mandate Michel William et Michel Bourgon pour représenter la Ville au comité d’étude concernant l’école Du Moulin.
Le 1er décembre 1981, le conseil demande que la Commission scolaire de Varennes fournisse à la Commission d’Urbanisme et au conseil un document contenant toutes les données démographiques et toute argumentation pertinente à cette demande formulée, pour que les autorités municipales puissent avoir tous les éléments pour prendre une bonne décision.
Puis, le 6 avril 1982, le conseil accepte le rapport de la Commission scolaire de Varennes, Étude sur le choix de terrain pour l’implantation d’une future école primaire dans le secteur centre-nord de la Ville de Sainte-Julie.
Et le 15 septembre 1982, l’école Du Moulin ouvre ses portes.
École du Grand-Chêne (école du Plateau, 27, rue du Plateau) :
Le 6 octobre 1981, attendu que la Commission scolaire de Varennes a un projet de construction d’une école primaire dans le secteur sud (Le Plateau) et qu’elle veut rencontrer la Commission d’Urbanisme le 20 octobre 1981, le Conseil attend plus de précisions sur le sujet.
Puis, le 29 novembre 1982, la Ville accepte le projet d’érection d’une nouvelle école primaire dans le secteur Le Plateau.
Le 6 décembre 1983, alors que les travaux de construction sont en cours, le conseil demande à la Commission scolaire de Varennes de voir à la démolition ou au déménagement de l’école temporaire (« Relais »), pour qu’elle disparaisse aussitôt que la nouvelle école (« Le Plateau ») sera opérationnelle.
Le 22 mars 1984, le conseil réitère sa demande auprès de la Commission scolaire pour que celle-ci planifie la démolition ou le déménagement de l’école temporaire avant le 15 juillet 1984.
Finalement, c’est le 3 juin 1984 que l’école du Grand-Chêne est officiellement inaugurée.
École du Tourne-Vent (au 2300, rue de Genève) :
Située sur la rue de Genève, l’école du Tourne-Vent est le plus récent établissement primaire de Sainte-Julie, puisqu’elle a été inaugurée le 16 octobre 2000.
Sacristie (sous-sol) :
Cela est aussi arrivé quelques fois, que devant le manque d’espace et de locaux, que la Commission scolaire se tourne vers la Fabrique pour l’accommoder.
Ainsi, le 29 juillet 1965, la Fabrique accepte de louer à la Commission scolaire le sous-sol de la sacristie comme classe, pour un montant de 15 $ par mois.
Le 7 janvier 1967, la Fabrique rembourse 75 $ à la Commission scolaire sur le loyer annuel du sous-sol de la sacristie déjà payé.
Et le 15 juin 1967, on loue de nouveau la salle du sous-sol de la sacristie comme classe à la Commission scolaire, pour un montant de 25 $ par mois.
ÉCOLE SECONDAIRE (POLYVALENTE)
C’est le 3 août 1982 que tout commence, par l’adoption de la résolution qui suit : « Attendu que le Comité polyvalente de Sainte-Julie soumettait, en juin 1982, au ministre de l’Éducation du Québec de même qu’au député-ministre du comté de Bertrand, un document intitulé Justification d’une école polyvalente à Sainte-Julie ; le conseil, au nom de tous les citoyens, endosse la teneur du document et appuie les recommandations, plus particulièrement la nécessité de l’édification urgente d’une polyvalente sur le territoire de la municipalité. »
Le 1er novembre 1983, une autre résolution presse le gouvernement d’entreprendre des travaux le plus rapidement possible pour la construction d’une polyvalente sur le territoire : « Attendu que le député de Bertrand s’est déjà engagé à l’implantation d’une polyvalente dans la Commission scolaire de Varennes ; attendu que le rapport du Comité polyvalente de la Ville de Sainte-Julie a démontré au ministre de l’Éducation et au député de Bertrand, en juin 1982, que cette polyvalente est une urgence et doit être localisée dans la Ville de Sainte-Julie ; attendu que toute solution temporaire serait un gaspillage important de fonds publics (y compris le Collège St-Gabriel) ; le conseil appuie donc le Comité polyvalente et le ministre de l’Éducation doit entreprendre dans l’immédiat les travaux relatifs à l’implantation, dans les plus brefs délais, de la solution permanente (polyvalente incluant les deux cycles complets de 1 800 places). »
Pour appuyer cette résolution, le 6 décembre 1983, le Comité polyvalente, appuyé par le conseil de ville, rédige un mémoire pour qu’il soit déposé en Commission parlementaire.
Le 7 mai 1985, le conseil mandate la Société d’Aménagement et de Gestion LNPD inc. pour faire la promotion d’une école secondaire sur le territoire de la Ville de Sainte-Julie.
Le 19 novembre 1985, la pression populaire se fait sentir, puisque le conseil reçoit une pétition de 8 000 citoyens requérant la construction d’une polyvalente, dans les plus brefs délais, sur le territoire de Sainte-Julie. Une copie de cette pétition est envoyée à Robert Bourassa, député du comté de Bertrand, et à Jean-Guy Parent, ministre du Commerce extérieur, tous deux candidats à l’élection provinciale.
Le 4 mars 1986, la Ville de Sainte-Julie tente d’organiser une rencontre avec Claude Ryan, ministre de l’Éducation, Jean-Guy Parent, député, la Commission scolaire de Varennes et celle de Chambly, pour continuer de promouvoir l’implantation d’une polyvalente sur le territoire de Sainte-Julie.
Le 5 avril 1988, la Ville de Sainte-Julie persiste dans ses démarches : « Attendu que la Ville de Sainte-Julie a fait une demande pour obtenir une polyvalente et/ou une école secondaire (1er et 2e cycle) sur le territoire de la Commission scolaire de Varennes ; attendu que depuis plusieurs mois, aucune réponse ni aucune démarche positive n’a été enregistrée dans ce dossier ; attendu que selon des informations, il s’avère que la Ville de Sainte-Julie serait écartée pour l’implantation du site d’une polyvalente et/ou d’une école secondaire (1er et 2e cycle) sur son territoire et qu’aucun enseignement de niveau secondaire ne serait considéré à moyen terme dans notre ville ; attendu que cette alternative est inacceptable pour la municipalité étant donné sa population actuellement de 18 000 habitants et sa croissance de plus de 2 500 habitants par année ; il est donc résolu qu’une demande soit faite au ministre de l’Éducation, Claude Ryan, ainsi qu’à la Commission scolaire régionale de Chambly et à la Commission scolaire de Varennes pour que tous les éléments et les démarches dans ce dossier soient mis de l’avant afin qu’à court terme la Ville de Sainte-Julie puisse bénéficier d’une polyvalente et/ou d’une école secondaire (1er et 2e cycle). »
Le 4 avril 1989, la Ville de Sainte-Julie appuie tous les comités de parents des écoles de la municipalité dans leurs démarches auprès de la Commission scolaire régionale de Chambly pour qu’elle révise sa position d’envoyer leurs enfants dans les écoles de Boucherville et Saint-Bruno, plutôt qu’à l’école André-Laurendeau de Saint-Hubert.
Le 22 août 1989, la saga continue : « Attendu que la population d’âge secondaire de Sainte-Julie est à plus de 2 000 élèves ; attendu que la construction d’une école secondaire à Sainte-Julie maintiendrait l’étudiant dans son milieu ; attendu que le territoire de la Commission scolaire de Varennes ne comprend aucune école secondaire publique ; attendu que les polyvalentes De Mortagne à Boucherville et Mont-Bruno à Saint-Bruno sont déjà remplies et ne peuvent accepter l’apport supplémentaire d’élèves de la Commission scolaire de Varennes ; attendu que les places disponibles des écoles de la Commission scolaire régionale de Chambly se retrouvent surtout à Saint-Hubert et Longueuil ; attendu que sur le territoire de la Ville de Sainte-Julie, la population étudiante est dispersée dans les écoles publiques situées dans 4 villes différentes ; attendu que les avantages que pourraient représenter, pour les étudiants eux-mêmes, une école secondaire à proximité de leur domicile pour leur santé, pour les études, pour leur implication dans la vie sociale et pour le sentiment d’appartenance à leur milieu ; attendu que les places/élèves disponibles dans l’ouest du territoire de la Commission scolaire régionale de Chambly sont invoquées pour refuser la construction d’une école secondaire sur notre territoire, les parents préférant déménager et quitter leur collectivité plutôt que de faire subir à leurs enfants les problèmes de transport ; attendu que la construction d’une école secondaire aurait pour effet de minimiser les coûts de transport scolaire ; il est résolu que le présent document intitulé École secondaire de Sainte-Julie, soit adopté, et déposé. »
Enfin, le 16 février 1993, après plus de 10 ans de procédures, les plans préliminaires d’implantation de la future école secondaire de Sainte-Julie sont dévoilés et acceptés par la Ville.
Conséquemment, un protocole d’entente est signé le 6 avril 1993 entre la Ville et la Commission scolaire Mont-Fort, pour le financement.
Le 4 mai 1993, la Ville de Sainte-Julie accepte les plans finaux d’implantation de la future école secondaire à Sainte-Julie, qui comprend une partie des lots 309 et 312 (27 871 m2) cédés à la Ville par 2320-4738 Québec inc., et cédés ensuite à la Commission scolaire Mont-Fort pour la construction de l’école.
Le 16 août 1993, la première pelletée de terre marque le début des travaux de construction de l’école secondaire à Sainte-Julie.
Finalement, le 4 octobre 1994, l’école secondaire Le Point Tournant (1er nom donné à l’école qui s’appelle aujourd’hui l’école secondaire du Grand-Coteau), et la salle communautaire de l’école sont baptisées « Salle communautaire Maurice-Savaria ».
C’est en 1997 qu’a lieu l’inauguration de l’école secondaire du Grand-Coteau telle que nous la connaissons aujourd’hui.
ENSEIGNEMENT
À l’automne 1885, un inspecteur des écoles réunit les maîtres et les maîtresses pour adapter et uniformiser les méthodes d’enseignement.
Le 22 janvier 1911, le curé déplore le mal qui est un peu général : celui des enfants qui ne vont pas à l’école.
Le 11 mai 1923, la Commission scolaire de Sainte-Julie paie 1,30 $ à La Presse et La Patrie pour une annonce dans les journaux pour engager de nouvelles institutrices.
Le 3 septembre 1923, c’est la rentrée des classes. On rappelle aux parents la nécessité d’envoyer les enfants aux écoles. On leur rappelle que c’est de leur devoir de procurer à leurs enfants une instruction convenable.
Le 28 juin 1925, le curé fait sa réflexion sur l’examen qui a été fait dans toutes les écoles, qui a été bien réussi partout, mais surtout à l’école du village.
Le 23 août 1925, le curé annonce l’ouverture des classes pour la semaine suivante
Puis, le 31 octobre 1926, le curé recommande aux commissaires : « 1) de fournir aux maîtresses le matériel voulu, pupitre, bancs, livres, cahiers, bons tableaux noirs, cartes murales, images instructives ; 2) de rendre l’école attrayante en l’embellissant, par la propreté, l’ameublement, la peinture. Le propre peut donner aux enfants le goût du beau ; 3) de faire chaque année le bilan du matériel de l’école et de voir à ce que le matériel de l’école reste à l’école. Quand une maîtresse arrive et qu’il n’y a pas de livres, pas de papier, pas de cahiers, etc., ce n’est pas amusant. »
Le 25 septembre 1938, les institutrices sont invitées à passer au presbytère où le gérant de la Caisse populaire leur remettra des cartes et des timbres pour apprendre l’épargne à leurs élèves.
Le 17 septembre 1944, c’est l’arrivée des deux premières religieuses qui vont enseigner à l’école du village (nº 1), sur la rue Saint-Joseph, à la place des institutrices laïques.
Le 22 avril 1945, le curé annonce que l’école du rang Beloeil sera fermée pour cause de maladie de Mlle Gatien.
En septembre 1957, à la demande du curé Latour, les religieuses s’occupent de la formation musicale des petits garçons et des petites filles et suivent du chant grégorien.
En 1957, on mentionne que 11 enfants de Sainte-Julie poursuivent leurs études classiques à l’Assomption, profitant ainsi de la bourse de la succession du Dr Albert Comtois.
En 1994, l’école secondaire du Grand-Coteau que l’on connaît aujourd’hui est inaugurée.