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Vie sociale et communautaire 

CINÉMA

Malgré l’interdiction de diffuser des « vues animées » sur le territoire julievillois qui a été promulguée le 3 octobre 1921, de nombreuses séances se sont organisées dans la municipalité dans les années 1920.

Ainsi, le 6 juillet 1924, à 20 h, une séance de « vues animées » a lieu à la salle paroissiale Saint-Jean-Baptiste, organisée au profit des écoles bilingues catholiques de l’Ontario. Le sujet abordé : les croisades ou la Jérusalem délivrée. Le prix de l’entrée est de 25 ¢ pour les adultes et 15 ¢ pour les enfants.

Le 14 octobre 1927, le conseil propose d’adopter un règlement abrogeant celui du 3 octobre 1921 (no 120) qui prohibe les représentations de « vues animées » (ou cinématographiques) dans les limites de la municipalité. Mais cette proposition est non secondée, et elle est retirée.

Il faut attendre le 8 août 1940, pour que le règlement nº 152 soit adopté et amende le règlement nº 120 prohibant toute représentation de « vues animées » dans la municipalité.

Le 21 octobre 1942 a lieu une belle séance de vues parlantes dans la salle paroissiale. Plusieurs films sont présentés, dont un grand film ayant pour titre La Vierge du Rocher.

Neuf ans plus tard, le 8 avril 1951, le curé annonce que tous les samedis, il y aura du cinéma à la salle paroissiale.

Le 23 juillet 1951, un film sur la proclamation du dogme de l’Assomption, de l’Abbé Proulx, est projeté. Le prix d’entrée et de 50 ¢.

Le 10 octobre 1971, la Ville de Sainte-Julie reçoit une visite spéciale. Le curé annonce que l’équipe cinématographique de CHLT-TV (canal 7) sera à Sainte-Julie dans la semaine, pour filmer différentes parties de la paroisse : certains édifices, certaines résidences, le centre du village, le Domaine Belle-Rivière, le tout dans le cadre de l’émission Soirée canadienne.

En 1986, la municipalité est l’hôte d’un nouveau tournage. Le 16 juin, les marguilliers discutent sur une demande de location de l’église faite au curé pour le tournage de la séquence d’un film. La demande est acceptée et le prix de location est fixé à 400 $ pour deux jours.

Puis le 16 mai 1988, les marguilliers signalent qu’ils ont signé un contrat avec la compagnie Zoofilm, les producteurs du film Un zoo la nuit, et qu’ils ont offert 1 500 $ pour tourner quelques scènes d’un nouveau film, Le chemin de Damas. Ils filmeront à l’extérieur et à l’intérieur de l’église, et ils emploieraient le sous-sol de la sacristie pour remiser leurs costumes, matériel, etc.

FÊTES DU 75e ANNIVERSAIRE (1852-1927) – 4 septembre 1927

Le 6 mars 1927, le curé annonce aux paroissiens de ne pas oublier que 1927 coïncide avec le 75e anniversaire de la fondation de la paroisse.

Le grand jour arrive enfin, le 4 septembre 1927, celui de la journée eucharistique marquant le 75e anniversaire de la paroisse. Le curé lance encore une fois un appel à tous.

DIVERTISSEMENTS
Jeux de cartes 

Le 21 janvier 1951, le curé mentionne que le sous-sol de l’église est à la disposition des jeunes gens, jeunes filles et paroissiens, tous les dimanches soir, pour jouer aux cartes : « M. Comtois se chargera de l’organisation. Il y aura des prix de présence chaque dimanche. L’entrée est de 25 ¢ pour défrayer ces prix de présence et y ajouter plus d’ambition. »

Concert

Le 23 mars 1919, à 14 h, un concert est donné par la fanfare de Montréal-Sud.

Le 9 novembre 1976 a lieu le deuxième concert de l’Artillerie royale canadienne dans l’église.

Et le 1er et 2 décembre 1979, a lieu le rassemblement des Chorales de la Rive-Sud à Sainte-Julie.

Théâtre

Le 11 février 1913, à 20 h, a lieu une grande séance dans la salle Saint-Jean-Baptiste, donnée par des amateurs de Varennes au bénéfice de la nouvelle paroisse de Saint-Amable. Le prix d’entrée est de 25 ¢ ou 35 ¢ pour des sièges réservés. La séance a été annoncée en grand dans la paroisse : « Venez ! Je crois que vous en aurez pour votre argent, car il paraît que c’est intéressant. Vous aurez du Bon Dieu pour votre annonce, car c’est une bonne œuvre ».

Le 22 octobre 1921, une séance dramatique et musicale au profit de l’église est donnée à la salle Saint-Jean-Baptiste par le Cercle Chanteclerc de l’École des hautes études. Les Julievillois ont été invités à y assister en grand nombre pour aider la Fabrique. 

L’année suivante, le 29 janvier 1922, à 20 h, a lieu une autre séance dramatique et musicale donnée par les petites filles de la paroisse au profit de l’église. Le prix d’entrée est de 25 ¢. La veille de la séance, le samedi 28 janvier, dans l’après-midi, une répétition est donnée devant les enfants (prix d’entrée : 10 ¢ et 15 ¢). 

Quelques mois plus tard, le samedi 10 juin, une séance dramatique et musicale est à nouveau donnée à la salle Saint-Jean-Baptiste par les jeunes gens de la paroisse, au profit du Club de baseball.

Le samedi 11 novembre 1939 a lieu une autre séance cette fois-ci au profit du Club de balle molle.

Le 11 juillet 1942, une séance est donnée à la salle paroissiale par des artistes de la radio. Le titre de la pièce : Vengeance d’amour, par Henri Deyglun. L’admission est au coût de 35 ¢ ou 50 ¢ pour des places réservées. Les billets sont en vente chez Mme Lapierre.

Le 21 octobre 1945 a lieu la séance Le mortel baiser.

Le 24 septembre 1950, la troupe Roger Florent interprète Le monstre dans la nuit.

Le 1er avril 1951, la troupe Laurier présente Marie-Jeanne, la femme du peuple.

Puis, le 4 juillet 1967, le conseil accepte en principe la demande de Hefo Entreprises inc. concernant l’installation d’un théâtre en plein air à condition que le bon ordre soit maintenu.

Tombola

Le 8 juin 1924, le curé annonce une tombola pour la fin du mois de juillet ou au commencement du mois d’août. Il prit alors les paroissiens de seconder les dames et demoiselles dans leur travail d’organisation des différentes tables. Puis, le 15 juin, le curé invite toutes les jeunes filles de l’association des Enfants de Marie à prendre part au concours qui est organisé pour la tombola en vendant des billets.

C’est finalement du 28 août au 1er septembre 1924 qu’a lieu la tombola de Sainte-Julie. L’ouverture se fait sous la présidence d’honneur de M. le marguillier en charge, des marguilliers du ban et des anciens marguilliers. Vendredi soir, la présidence d’honneur est confiée à M. le maire et les membres du conseil. Le samedi soir, le président de la Commission scolaire est le président d’honneur accompagné de messieurs les commissaires. Le dimanche soir, le président d’honneur est M. le président de la Société des Artisans accompagné des membres de la société. Le lundi, M. le chef Ranger des Forestiers catholiques est le président d’honneur avec tous les membres de la société. Mardi est la soirée du Cercle agricole et le président dudit Cercle est le président d’honneur ainsi que tous les membres du Cercle. Mercredi soir, Mme la Supérieure des Dames de Sainte-Anne est la présidente d’honneur et toutes les Dames de Sainte-Anne. Jeudi soir, la présidence d’honneur est confiée à Mlle la présidente des Enfants de Marie qui sera accompagnée de toutes les Enfants de Marie. Vendredi soir, le président d’honneur est M. le maître de Chapelle accompagné de tous les chantres. 

Le 21 septembre 1924, le curé annonce que la tombola a récolté le montant de 1 100,65 $. Cet argent servira à payer les frais de réparation de la maison de la Fabrique. 

Le 17 mars 1950 a lieu une autre tombola au profit de l’église, pour payer la dette contractée pour les réparations du clocher.

FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC

Le 3 juillet 1949, après la Grand-Messe, le curé procède à la solennité de Saint-Jean-Baptiste. Cette fête tombant cette année le jour de la fête du Sacré-Cœur, la solennité a dû être reportée à cette date-ci.

Le 1er juin 1976, le conseil paie le montant du feu d’artifice, allant jusqu’à 6 000 $, dans le cadre du programme présenté par le Club Optimiste pour la fête de la Saint-Jean.

Le 5 mai 1981, le conseil autorise une avance de 500 $ aux Patenteux des Fêtes de Sainte-Julie pour la réalisation de la fête nationale les 23 et 24 juin.

À partir de 1987, c’est le service des loisirs de la Ville de Sainte-Julie qui s’occupe des activités pour la fête nationale.

Et à partir de 1991, c’est M. Daniel Trudeau qui prête son terrain pour les feux d’artifice de la Saint-Jean.

Depuis quelques années, la Fête nationale se déroule dans la pente à glisser et les feux d’artifice sont allumés dans le stationnement incitatif appartenant à EXO. 

FÊTES DU 100e ANNIVERSAIRE (1852-1952) – 27 juillet 1952

Dès la fin janvier-début février 1952, on commence à penser aux préparatifs des célébrations à l’occasion du centenaire de la paroisse de Sainte-Julie. Le curé demande alors aux paroissiens de lui faire parvenir par écrit les noms des enfants de la paroisse, vivants ou décédés, qui furent prêtres, religieux ou religieuses.

En juillet 1952, à l’approche de la journée de célébration, on pavoise et on orne les maisons et les rues. L’album-souvenir est vendu au coût de 1 $ et une fête des jeux est annoncée pour tous les enfants, moyennant un prix, de 15 h à 16 h le 27 juillet. 

Puis le grand jour arrive enfin : le 27 juillet 1952, la journée des Fêtes du 100e anniversaire de la paroisse de Sainte-Julie est lancée !

L’année suivante, le film du 100e est présenté pendant la Semaine de la fierté rurale de mai 1953.

EXPO 67

Le 28 février 1967, une rencontre est organisée pour donner des explications sur ce que sera l’Expo 67. Pour l’occasion, un ensemble de 200 photos en couleurs est présenté sous forme de diapositives, avec commentaires, sur ruban sonore pour magnétophone. Une présentation est donnée dans l’après-midi pour les élèves et le soir à 20 h pour les adultes. Le curé se réjouit de cette rencontre et invite les paroissiens à y participer : « Cette soirée sera certainement intéressante pour comprendre un peu ce que sera l’Expo. L’entrée est gratuite. Vous feriez bien d’en profiter, vous ne le regretterez pas ».

Le 5 avril 1967, le conseil accorde un permis temporaire de six mois à René Harmegnies pour le stationnement de roulottes durant le temps de l’Expo 67, de mai à novembre 1967, à condition que les règlements d’hygiène du ministère de la Santé soient respectés et qu’un permis de 5 $ soit chargé par roulotte.

Le 23 avril 1967, le curé annonce l’ouverture de l’Expo 67 pour le vendredi 28 avril.

Le 17 juillet 1967, le curé annonce que la fin de l’Expo 67 approche rapidement, et il invite les paroissiens à ne pas trop tarder pour y aller.

FÊTES DU 125e ANNIVERSAIRE (1852-1977) – du 18 au 25 juin 1977

Le 7 septembre 1976, le conseil mandate le Club Optimiste et le directeur des Sports et Loisirs de la Ville, M. Michel Bourgon, pour la préparation du 125e anniversaire de la fondation de la Ville de Sainte-Julie.

Le 18 juin 1977, les festivités du 125e anniversaire de la paroisse de Sainte-Julie sont lancées, et ce, jusqu’au 25 juin 1977. 

Un livret est également publié par le Club Optimiste responsable des fêtes, pour commémorer le 125e anniversaire.

BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE

En mars 1978, le conseil municipal adopte un règlement établissant la mise sur pied d’une bibliothèque municipale. Grâce à un programme pour la construction d’édifices municipaux, on présente un projet pour l’agrandissement du pavillon Jules-Choquet pour en faire une bibliothèque avec au sous-sol des locaux socioculturels.

C’est le 5 juin 1979 qu’a lieu l’inauguration de la bibliothèque municipale de la Ville de Sainte-Julie (pavillon Jules-Choquet), située alors au pavillon Thérèse-Savard. Cette dernière possède alors une collection de plus de 6 000 volumes. 

Le 3 février 1998, modernisation oblige, la Ville de Sainte-Julie désire se prévaloir du programme d’aide financière du Fonds de l’autoroute de l’information, pour fournir un accès internet à la bibliothèque municipale.

Puis, le 17 juin 2006, bénéficiant de plusieurs subventions gouvernementales totalisant 5 M$, une nouvelle bibliothèque est inaugurée. Quatre fois plus grande que la première, ce nouveau bâtiment, situé au 1600, chemin du Fer-à-Cheval, dispose d’une superficie de 1 906 m2. La Ville de Sainte-Julie a investi plus de 2,5 M$. 

Et le 9 mai 2017, la bibliothèque améliore son offre de services par l’inauguration du Médialab.

TÉLÉVISION COMMUNAUTAIRE

Le 12 juin 1980, le conseil mandate Alfred LaBissonnière pour représenter la Ville dans la préparation des recommandations concernant la création d’un comité pour l’implantation et l’administration d’un canal communautaire desservant la Ville.

Le 5 août 1980, le conseil accepte le rapport Projet d’une télévision communautaire à Sainte-Julie par Télé Ste-Julie enr.

Le 4 février 1981, le conseil demande à Vidéotron Ltée de bien vouloir respecter l’entente qui était intervenue avec Télé Ste-Julie inc. à l’effet de desservir tout le territoire de la Ville pour les services de câblodistribution aux mêmes conditions qui avaient été convenues, c’est-à-dire gratuitement pour l’installation et le canal 9. 

Mais le projet ne perdure pas, et le 20 janvier 1987, Télé Ste-Julie inc. cesse ses activités. Les équipements sont remis au Service des loisirs aux fins de prêts et d’utilisation par les groupes et organismes du milieu.

MUSIQUE

Le 4 juillet 1989, le conseil accorde une aide financière de 50 $ à chacun des musiciens ayant participé à la finale nationale de musique du Canada : Jean-Philippe Sylvestre, Guillaume Grenier, Karine Paquette, Isabelle Caron, Lan Vinh Do et Stéphane Sylvestre.

L’année suivante, le 10 juillet 1990, le conseil accorde à nouveau une aide financière de 50 $ à chacun des musiciens ayant participé à la finale nationale de musique du Canada : Jean-Philippe Sylvestre, Stéphane Sylvestre, Stéphanie Lavallée, Xuan Viên Do, Lan Vinh Do, Karine Paquette, Isabelle Caron, Guillaume Grenier et Isabelle Roux.

Le 9 juillet 1991, le conseil accorde une aide financière de 100 $ à chacun des musiciens ayant participé à la finale nationale du concours de musique du Canada : Karine Paquette et Lan Vinh Do.

Le 7 juillet 1992, c’est au tour de Jean-Philippe Sylvestre, Guillaume Grenier, Stéphan Sylvestre et Isabelle Roux de recevoir une aide financière du conseil pour leur participation à la finale nationale du concours de musique du Canada.

Le 4 juillet 1995, cette aide financière est accordée à Jean-Philippe Sylvestre pour sa participation à la finale nationale du concours de musique du Canada.

LA TOILE CAHÉE D'OZIAS-LEDUC
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