La Ville en mode solution à la recherche de partenaires pour protéger le boisé adossé au mont Saint-Bruno
Devant les possibilités de financement des différents paliers gouvernementaux, l’amorce de discussions avec le propriétaire du terrain et parce qu’elle est à l’écoute de la volonté des citoyens, la Ville de Sainte-Julie interpelle la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada, les fondations spécialisées et tout autre partenaire pour l’aider à protéger à perpétuité le boisé adossé au mont Saint-Bruno.
« En raison des derniers développements dans ce dossier, la Ville est en mode solution pour tenter d’acquérir le terrain et le protéger à perpétuité. Par contre, il est impossible pour la Ville de Sainte-Julie d’acquérir le terrain seule sans faire un impact majeur sur l’endettement et le niveau de taxation. C’est pourquoi il est essentiel que les différents gouvernements et organismes de protection de l’environnement nous aident à acquérir ce boisé de 4,2 hectares. Je multiplie les démarches, appuyée par le conseil municipal, auprès des différentes instances », soutient la mairesse Suzanne Roy. Une résolution sera déposée à cet effet pour adoption à la séance du 8 juin.
Rappelons que ce secteur situé sur le flanc de la montagne ne compte plus maintenant que 4,2 hectares à développer à des fins résidentielles. Des normes de protection environnementales très élevées ont d’ailleurs été imposées par le conseil municipal pour toute nouvelle construction dans ce secteur afin d’assurer son intégration harmonieuse et respectueuse de la forêt.
Depuis plusieurs années, la Ville travaille activement à préserver le plus de boisés possible sur son territoire. Avec le concours de Nature-Action Québec, c’est ainsi qu’elle a pu soustraire au développement 16 hectares de la superficie initiale de ce seul terrain qui restait à développer. Il s’agit d’une des nombreuses actions prises par la Ville de Sainte-Julie pour la protection de l’environnement, elle qui a déjà protégé et mis en valeur 64 hectares de terrain avec l’aide de la CMM au parc des Étangs-Antoine-Charlebois ainsi que par l’adoption de sa politique de l’arbre, de son plan vert, du programme Grandir avec mon arbre, pour ne nommer que ceux-là.
« Comme dans tous les projets, nous souhaitons garder l’équilibre entre la protection de l’environnement, la capacité de payer des contribuables et la volonté des citoyens. Nous sommes en mode solution dans ce projet », conclut la mairesse Suzanne Roy.