Les villes de Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Basile-le-Grand présentent leur mémoire aux audiences publiques organisées dans le cadre du développement de l’Aéroport de Saint-Hubert
Les villes de Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Basile-le-Grand ont participé le 26 mai dernier aux audiences publiques organisées par le député de Longueuil–Saint-Hubert, M. Denis Trudel, et la Ville de Longueuil dans le cadre du développement de l’Aéroport de Saint-Hubert. Les maires Mario Lemay, Ludovic Grisé Farand et Yves Lessard ont profité du temps de parole qui leur était accordé pour présenter le mémoire qui a été rédigé à la suite de rencontres du nouveau comité de travail sur le corridor aérien, auquel participent notamment des élus des trois villes (Lucie Bisson, Laurie-Line Lallemand-Raymond, Marc-André Paquette et Amélie Poirier) et des citoyens ayant des connaissances dans ce domaine.
Les commentaires de près de 800 citoyens des trois villes ont été joints au mémoire. Ceux-ci ont été recueillis à la suite d’une grande consultation effectuée en ligne en avril dernier où les citoyens étaient invités à s’exprimer sur les enjeux liés aux futurs développements de l’Aéroport de Saint-Hubert, notamment les modifications réglementaires envisagées, les problématiques liées au bruit, les implications environnementales ainsi que les alternatives ou ajustements nécessaires au plan de développement présenté par l’organisme qui exploite l’Aéroport de Saint-Hubert, ce qui implique une augmentation du trafic aérien.
Les élus ont notamment demandé des améliorations au niveau de la gouvernance et ont proposé des solutions concrètes concernant le décollage et l’atterrissage des appareils. « Les villes doivent être considérées comme des parties prenantes de premier plan dans ce dossier, car ce sont elles qui reçoivent les plaintes des citoyens et une telle installation ne peut se permettre de négliger ses impacts sur ses voisins. Ce qui nous importe le plus, à titre de parties prenantes, est d’être entendues et considérées.
Enfin, nous insistons sur le fait que l’administration de l’aéroport doit accepter de travailler en collaboration avec les municipalités, et cela exige un partage d’information, notamment sur le nombre et la nature des plaintes. Elle a également le pouvoir de moduler ses heures d’opération et de limiter la présence de transporteurs nuisibles », ont insisté les maires Mario Lemay, Ludovic Grisé Farand et Yves Lessard lors des audiences publiques.